Yannick au Conservatoire !

Yannick Maillet était au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison le 15 décembre. Au programme : concerts éducatifs avec quatre musiciens d’Insula orchestra autour des « Sonate a quattro » pour instruments à vent de Rossini.

Les élèves de l’école Robespierre A sont venus y assister et nous racontent en images leur travail. Merci à Cécile Grosjean, leur enseignante, d’avoir partagé leurs photos avec nous !

Pendant le concert, on prend quelques photos des musiciens… et bien sûr, de Yannick !

De retour à l’école, les enfants ont pu partager leurs impressions et verbaliser leur expérience. Tous leurs témoignages ont été recueillis au tableau.

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Et enfin, ils ont dessiné ce que leur avait inspiré l’écoute des Sonates n°1 et 6 de Rossini. En voici un aperçu !

Bravo les enfants et merci pour ce témoignage !

Orphée va-t-il retrouver Eurydice ?

Bonjour les enfants !

Cette semaine, nous allons terminer ensemble notre voyage au coeur de l’opéra Orfeo ed Euridice de Gluck.

La semaine dernière, nous avions laissé Orphée très malheureux d’avoir perdu à nouveau son Eurydice. Dans le mythe dont Gluck s’est inspiré pour cet opéra, sa femme reste prisonnière des Enfers et elle ne revoit plus jamais son époux. Orphée termine sa vie seul et désespéré.

La fin de l’histoire étant très triste, Gluck décide de la changer : dans l’opéra, le dieu Amour aide notre héros et lui ramène Eurydice. Tout est bien qui finit bien ! Forcément, cela doit s’entendre : c’est le but du chœur final où tous les chanteurs, dont les solistes, jouent avec l’orchestre. Ce dernier extrait célèbre la victoire de l’amour ! Tu peux l’entendre à la fin de l’épisode. Ressens-tu la joie d’Orphée et Eurydice ?

C’était le dernier épisode de la web-série Lorenzo et Bérénice ! J’espère que tu as apprécié découvrir avec moi cette œuvre de Gluck !

— Yannick 

Le retour des Enfers

Bonjour les enfants !

Cette semaine, je vous propose de poursuivre notre découverte de l’opéra Orfeo ed Euridice de Gluck.

A ce moment de l’histoire, Orphée arrive aux Champs-Elysées où est enfermée Eurydice. Il va enfin pouvoir la ramener sur terre avec lui ! Mais attention, le dieu Amour a été très clair : « Tu ne dois ni la regarder, ni lui parler, sinon elle mourra ». Une menace très sérieuse !

Orphée n’ose même pas parler à Eurydice. Celle-ci est très inquiète, elle croit qu’il ne l’aime plus ! Mais Orphée n’arrive pas à la résister et il se retourne vers sa femme. En brisant sa promesse, les dieux ne tiennent pas non plus la leur : Eurydice doit retourner aux Enfers.

Regarde le quatrième épisode de notre web-série Lorenzo et Bérénice. A la fin de la vidéo, tu vas entendre un air chanté par Orphée. Il pleure à cause de la mort de son épouse. Ici, le texte, très triste, est mis en valeur grâce à une mélodie très simple. On la retient facilement pour  chanter ! La musique, tu l’as sans doute remarqué, n’est pas si triste. En effet, en comprenant bien le texte, pas besoin d’exprimer la douleur d’Orphée une deuxième fois à travers la musique !

— Yannick 

Photo de couverture : Camille Corot (1796-1875), Orphée ramenant Eurydice des Enfers, 1861, 112x137cm, huile sur toile, Museum of Fine Arts, Houston, Texas.

Le Ballet des Furies

Bonjour les enfants !

Cette semaine, on continue notre voyage aux Enfers avec Orphée ! As-tu vu le troisième épisode de notre web-série autour de l’opéra de Gluck ?

Si tu te souviens bien, Orphée va aux Enfers pour retrouver sa femme Eurydice. Mais l’entrée est bien gardée par les Furies. La musique que tu entends au début de l’épisode est très rapide : c’est comme si les instruments à cordes tourbillonnaient. Imagine les Furies qui encerclent  et tournent autour du héros !

Cet extrait s’appelle Le Ballet des Furies. Un ballet, c’est une danse ! Ne trouves-tu pas la musique sombre et inquiétante. Sais-tu que dans un opéra, on peut aussi trouver des passages dansés que l’on appelle ballets ? C’est le cas ici !

Les Furies ne veulent pas laisser rentrer Orphée, mais notre héros est têtu et rusé ! Il va réussir à convaincre ses adversaires à l’aide de sa lyre, un petit instrument à cordes pincées : sa musique est tellement belle qu’elles acceptent de le laisser passer. 

Et toi, quel type de danse imagines-tu sur cette musique ?

— Yannick 

Photo de couverture : William-Adolphe Bouguereau, Oreste poursuivi par les Furies, 1862, huile sur toile, 227 x 278 cm, Chrysler Museum of Art, Norfolk, Virginia (Etats-Unis).

C’est quoi, un opéra ?

Bonjour les enfants !

Cette semaine, j’aimerais continuer à partager avec vous mes souvenirs autour d’Orfeo ed Euridice de Gluck.

Avant tout, sais-tu ce qu’est un opéra ? C’est un genre particulier, qui raconte une histoire avec ses personnages. C’est un mélange de théâtre, de musique, et souvent même de danse. C’est comme au cinéma… sauf que tout est joué en direct, devant toi ! Impressionnant, non ?

On peut aussi donner l’opéra en version de concert, c’est-à-dire sans mise en scène, costume ou décor. C’est le cas pour notre concert à nous, que tu peux revoir ici si tu le souhaites. Sauras-tu me retrouver sur la scène ?

Maintenant que tu en sais plus sur le héros, Orphée, nous allons voir comment est construite cette œuvre. Comme au théâtre, l’opéra se divise en actes. Ces actes sont eux-mêmes divisés en scènes.

On différencie également les parties chantées. Je te propose de regarder le second épisode de notre web-série, Lorenzo et Bérénice. Tu pourras y entendre un ensemble de chanteurs : le chœur. Leur chant est comme une plainte, pour exprimer leur tristesse après la mort d’Eurydice. Ressens-tu la même chose ?

Dans la vidéo, tu pourras aussi entendre la chanteuse incarnant le Dieu amour chanter une mélodie en soliste. C’est une partie assez virtuose et difficile. Cela demande beaucoup de travail, surtout qu’on la chante seul sur scène ! On dit qu’il s’agit d’un air.

Bon épisode !

— Yannick.

Qui était Orphée ?

Bonjour les enfants !

Belle rentrée à tous ! Et si cette semaine, je te racontais l’histoire d’Orphée et Eurydice ? Ou, au moins, le début…

Orphée est un héros légendaire grec : cela veut dire qu’il n’a jamais existé, comme le personnage d’une histoire que l’on aime bien raconter. Il vient d’épouser Eurydice, une jolie nymphe, et ils sont très amoureux. Mais pendant le mariage, Eurydice est mordue par un serpent et elle meurt.

Très triste, Orphée va chercher Eurydice aux Enfers pour la ramener vivante. Les dieux acceptent, à une condition : Orphée ne doit pas regarder Eurydice sur le chemin du retour.

On te propose de revoir le premier épisode de notre web-série autour de l’opéra de Gluck. Tu vas entendre une musique jouée par tout l’orchestre : c’est l’ouverture de l’opéra.

Avant même que les chanteurs n’arrivent sur scène, l’orchestre joue seul pour introduire l’histoire. Tu trouves sans doute cette musique joyeuse ? On aurait même envie de danser ! C’est normal, c’est la musique du mariage d’Orphée et Eurydice ! Le serpent n’est pas encore arrivé… Et pourtant, on peut entendre une forme d’inquiétude dans cette musique. Sauras tu reconnaître les passages qui l’expriment ? 

— Yannick 

Photo de couverture : Orphée entouré d’animaux, entre 200 et 250 après J.-C., mosaïque romaine, Musée Archéologique de Palerme.

Orfeo ed Euridice : la web-série !

Bonjour les enfants !

Je viens de rentrer du Mexique et comme promis, je vous ai pris quelques photos en souvenir. N’hésite pas à cliquer dessus pour en savoir un peu plus !

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Nous avons rejoué le même programme qu’en Espagne il y a quelques semaines. Ce qui m’a fait repenser à l’histoire d’Orphée et Eurydice ! Avec Insula orchestra, pour notre enregistrement de cet opéra qu’a écrit Gluck autour de cette histoire, nous avons réalisé une web-série qui aide à mieux connaître le mythe…

Il y a 5 épisodes et tu peux les regarder ci-dessous sur YouTube ! N’hésite pas à me dire ce que tu as pensé de l’histoire et de cet opéra après la rentrée !

— Yannick.

Les élèves nous racontent !

Les CM2 B de l’école Robespierre A sont venus écouter avec leurs parents Insula orchestra lors de leur répétition générale du 20 septembre 2015 au Conservatoire de Boulogne-Billancourt. Ils nous racontent ! Merci à Odile Mathys, leur enseignante, pour ce récit.

La pièce que nous avons vue et entendue s’appelle Magnificat, interprétée par Insula orchestra et accentus. Nous avons entendu un chœur avec 4 solistes : il y avait la soprano, l’alto, le ténor et la basse. Il y avait aussi beaucoup d’instruments. Nous allons vous en citer quelques-uns : l’orgue, le violon, le violoncelle, le trombone, la flûte traversière, le clavecin et le cors ( dont jouait notre « parrain » d’école). — Chloé et Emma

La musique était magnifique. Nous avons adoré les sopranos, leur voix est superbe ! Elle monte et descend d’un seul coup : c’est magique ! Il y avait beaucoup d’instruments de toutes sortes. — Alyssa et Léa

Tout d’abord, les musiciens accordent leurs instruments et en même temps la chef d’orchestre se prépare. Quelques lumières s’éteignent, ça va démarrer !
Le silence entre dans la salle, le casque se tait et l’orchestre commence : il y avait 2 contrebasses, 2 cors, des violons, des violoncelles, des flûtes, des trombones, des timbales ; comme chanteurs, des altos, des ténors et des sopranos.
Quand ils jouaient, on avait l’impression que tous les instruments n’en formaient qu’un seul. On a adoré cette répétition générale ! — Johan et Corentin

Voici quelques photos pour terminer !

De retour d’Espagne

Je viens de rentrer d’Espagne où j’étais en concert jeudi soir, à La Corogne. Nous avons joué des extraits d’opéras italiens écrits vers 1730, il y a presque 300 ans ! Ces airs, ou arias en italien, étaient écrits pour des castrats.

Les castrats n’existent plus aujourd’hui mais ils étaient un peu des superstars à cette époque : on appelait ainsi des garçons qui n’avaient pas mué et qui pouvaient donc chanter très aigu. Il y a quelques semaines, Insula orchestra a sorti un disque : Orfeo ed Euridice. C’est un opéra de Christoph Willibald Gluck. Orphée, qui est le héros de cette histoire, était joué au départ par un castrat.

Aujourd’hui, quelques chanteurs, même après l’adolescence, continuent de pouvoir chanter des aigus. On les appelle des contreténors. Je te propose d’en écouter un extrait avec notre clip. C’est un extrait de l’opéra Orfeo ed Euridice qui s’appelle Che puro ciel. En français, cela veut dire Que ce ciel est pur.

Le personnage d’Orphée raconte son arrivée dans un paysage extraordinaire. Ce qu’il voit à ce moment-là est si beau qu’il en reste tout d’abord sans voix. C’est pour cela que cet air commence par une longue introduction orchestrale. Reconnais-tu l’instrument à vent qui joue le thème au début ? C’est le hautbois ! Retiens bien son thème, c’est celui que chantera Orphée lorsqu’il retrouvera sa voix.


Ferme les yeux et imagine le paysage. Dans le texte en italien que chante Orphée, il est question du chant des oiseaux, du cours du ruisseau et du murmure de la brise. Sauras-tu trouver quels instruments imitent les oiseaux ?

Au fait, les enfants, on se voit très bientôt ! Je vous rends visite vendredi, juste avant les vacances. J’ai hâte, pas vous ?

— Yannick.