Mais qu’est ce que le Freischütz ?

Bonjour les enfants,

Tout d’abord, je tenais à vous dire que j’ai passé une très agréable après-midi en votre compagnie mardi 12 février dernier. J’ai apprécié nos moments d’échange et de partage autour de la musique et des chants que vous travaillez avec vos enseignantes depuis ma dernière visite dans vos classes.

Maintenant, à mon tour de vous parler d’un opéra que nous sommes en train de préparer avec l’orchestre et dont vous entendrez des extraits à La Seine Musicale le 21 février prochain en compagnie de Yann, le bibliothécaire et musicologue d’Insula orchestra.  

Der Freischütz :

Der Freischütz est un opéra allemand en trois actes de Carl Maria von Weber, datant de 1820 et qui connut un triomphe lors de sa première, un an plus tard, le 18 juin 1821, à Berlin.

L’histoire se déroule au cœur d’une forêt allemande. Max, jeune chasseur, doit remporter un concours de tir afin d’épouser Agathe, la jeune femme qu’il aime. Kaspar, jaloux de Max s’allie au maléfique Samiel afin de mener son jeune rival à sa perte.

À la fin de la première épreuve, Kaspar arrive à convaincre Max d’utiliser des balles magiques, créées grâce à la magie noire. Ces balles permettent à leur propriétaire d’atteindre une cible sans aucun effort. Dans l’effrayante Gorge aux loups, les deux hommes fondent sept balles qui ne ratent jamais leur but. Toutefois, Max ignore que la dernière balle est sous la volonté de Samiel et qu’elle est destinée à sa fiancée, Agathe.

Le concours de tir se déroule en présence du Prince et ce dernier ordonne à Max de tirer sur une colombe. L’oiseau s’envole et Agathe tombe quant à elle inanimée. Heureusement pour Max, Agathe ne meurt pas, car un ermite a détourné le coup sur Kaspar. Max avoue au prince avoir passé un accord avec Kaspar par désespoir et faiblesse. Suite à cet aveu, le prince impose à Max d’attendre un an avant de pouvoir épouser sa bien-aimée.

Représentation de la scène de la gorge aux loups © Staatliche Kunstsammlungen, Weimar

Qu’est ce que le Freischütz ?

Bonjour les enfants,

Tout d’abord, je tenais à vous dire que j’ai passé une très agréable après-midi en votre compagnie lundi 28 janvier dernier. J’ai apprécié nos moments d’échange et de partage autour de la musique et des chants que vous travaillez avec Olga depuis ma dernière visite dans vos classes.

Maintenant, à mon tour de vous parler d’un opéra que nous sommes en train de préparer avec l’orchestre et dont vous entendrez des extraits à La Seine Musicale le 19 février prochain en compagnie de Blandine, la musicologue d’Insula orchestra.  

Der Freischütz :

Der Freischütz est un opéra allemand en trois actes de Carl Maria von Weber, datant de 1820 et qui connut un triomphe lors de sa première, un an plus tard, le 18 juin 1821, à Berlin.

Avant le XIXe siècle, l’Allemagne ne possédait pas de tradition nationale d’opéra à l’inverse de la France ou encore de l’Italie. Der Freischütz donne d’une certaine manière naissance à l’opéra romantique allemand. Ce dernier atteint son plein épanouissement avec un autre compositeur allemand, nommé Richard Wagner. 

Voici la trame de cet opéra qui s’inspire d’un conte fantastique :
L’histoire se déroule au cœur d’une forêt allemande. Max, jeune chasseur, doit remporter un concours de tir dans le but d’obtenir la main d’Agathe, sa bien-aimée. Kaspar, jaloux de Max s’allie au maléfique Samiel afin de mener son jeune rival à sa perte.

Au terme de la première épreuve, Kaspar arrive à convaincre Max d’utiliser des balles magiques, nécessitant l’utilisation de rites interdits de magie noire, afin qu’il puisse atteindre la cible sans aucun effort. Dans l’effrayante Gorge aux loups, les deux hommes fondent sept balles qui ne ratent jamais leur but. Toutefois, Max ignore que la dernière balle est sous la volonté de Samiel et qu’elle est destinée à sa fiancée, Agathe.

Le concours de tir se déroule en présence du Prince et ce dernier ordonne à Max de tirer sur une colombe. L’oiseau s’envole et Agathe tombe quant à elle inanimée. Heureusement pour Max, Agathe ne meurt pas car un ermite a détourné le coup sur le sinistre Kaspar. Max avoue au prince avoir passé un accord avec Kaspar par désespoir et faiblesse. Suite à cet aveu, le prince impose à Max d’attendre un an avant de pouvoir épouser sa bien-aimée.

Représentation de la scène de la gorge aux loups © Staatliche Kunstsammlungen, Weimar

 

Les personnages principaux de l’opéra et leur voix :

Un petit bonjour de Lille !

Bonjour les enfants !

 

Un grand merci pour vos réponses et les photos que vous m’avez envoyées. Pouvez-vous me parler un peu plus de votre rencontre avec les professeurs du conservatoire de la Garenne-Colombes ? Avez-vous découvert d’autres instruments que la flûte traversière et la flûte à bec ?

 

De mon côté, je vous écris de Lille où je joue depuis lundi dernier avec l’orchestre du Concert d’Astrée, Rodelinda, sous la direction d’Emmanuelle Haïm.

Rodelinda est un opéra composé par Haendel en 1725. Les chanteurs et chanteuses qui sont sur scène et interprètent les rôles des différents personnages chantent en italien. Afin que le public puisse comprendre l’histoire et les paroles, tout est traduit en français sur des écrans. L’opéra est assez long, il dure 3h10 environ en comptant l’entracte.

Voici une petite vidéo vous montrant les coulisses de cette pièce :  https://www.youtube.com/watch?v=ZpjjQpDaT9Q

 

Et deux photos de l’Opéra de Lille : comment trouvez-vous les lieux ?

 

A très vite !

 

Yannick

           .                                                     

Un bonjour de Lille !

Bonjour les enfants !

Je vous écris de Lille. Connaissez-vous cette ville ? Y êtes-vous déjà venus ?

Voici le beau bâtiment dans lequel je travaille en ce moment :

 

                    .                                      

 

 

Vous le reconnaissez ? C’est l’opéra.

L’opéra, c’est une œuvre musicale et théâtrale pour un orchestre et des chanteurs mais c’est aussi le lieu dans lequel on interprète cette œuvre. On peut également y voir des ballets et des danseurs.

Pendant quinze jours, je joue avec un orchestre qui s’appelle le Concert d’Astrée ; il est dirigé par une femme, Emmanuelle Haïm. Avec les chanteurs, nous interprétons tous ensemble Rodelinda, un opéra composé par Haendel en 1725. Les chanteurs et chanteuses qui sont sur scène interprètent les rôles des différents personnages et chantent en italien. Heureusement, ceux qui ne parlent pas italien peuvent comprendre l’histoire car tout est traduit en français sur des écrans.

Voici une petite vidéo vous montrant les coulisses de cette pièce :  https://www.youtube.com/watch?v=ZpjjQpDaT9Q

 

Et vous les enfants, que faites-vous en ce moment à l’EREA ?

 

A très vite !

 

Diane

Une répétition, deux répétitions, trois répétitions…

Bonjour les enfants !

Aujourd’hui nous allons vous parler de répétitions. Avant la première représentation d’un opéra, il y a beaucoup d’étapes. Vous le savez si vous avez déjà participé à un spectacle à l’école. Les répétitions sont un moment important, car sur scène, avec tous les chanteurs et les musiciens, il y a beaucoup de monde !

Avant de venir à la première répétition, nous, les musiciens, devons déjà connaître notre partition. Ça demande beaucoup de travail, mais c’est nécessaire. C’est un peu comme au théâtre. Si les acteurs ne connaissent pas leur texte en avance, comment peuvent-ils répéter une scène ensemble ?

Les premières répétitions pour un opéra se font séparément. D’un côté il y a l’orchestre, et de l’autre il y a les chanteurs. Les chanteurs apprennent leur rôle avec un piano ou un clavecin pour les accompagner. À ce moment, ils apprennent aussi la mise en scène, comment se déplacer, quelles émotions ils doivent transmettre avec leurs gestes.

Ensuite il faut réunir tout le monde pour répéter encore. La première fois que l’orchestre répète avec les chanteurs solistes, on le fait sans mise en scène. On appelle ça une « italienne ». Le but est de bien coordonner le chant avec les instruments.

Puis on ajoute l’élément qui manque encore : la mise en scène. Un telle répétition s’appelle « scène et orchestre ». L’opéra est joué scène par scène par l’orchestre et les chanteurs pour vérifier que la mise en scène correspond bien à la musique.

Ce n’est que lors de la toute dernière répétition, la répétition générale, que l’on révise le spectacle en entier. On le fait dans les mêmes conditions qu’un vrai spectacle. La répétition se fait sur scène avec tous les décors, les chanteurs sont en costume, maquillés, et on joue l’opéra du début à la fin, sans aucune pause !

C’est un grand travail de préparation !

On vous laisse regarder l’épisode 5 de la web-série. Dans cet épisode-ci, Giuna et Cecilio, les deux amoureux, sont emprisonnés par Lucio Silla, le dictateur. À votre avis, comment l’opéra peut-il se terminer ? On reparle de l’histoire de Lucio Silla la semaine prochaine !

À bientôt,

— Jocelyn et Yannick

Qu’est-ce que l’ouverture d’un opéra ?

Bonjour les enfants !

Qu’avez-vous pensé de l’extrait de Lucio Silla de la semaine dernière ? Ce que vous avez entendu est une ouverture. C’est une partie de l’opéra qui vient tout au début pour « ouvrir » l’opéra, le commencer.

Qu’est-ce que vous avez pu observer ? Qui se trouve sur scène ? On vous expliquait la semaine dernière qu’un opéra est un mélange de musique et de théâtre. Pourtant, dans l’extrait, il n’y a que l’orchestre sur scène.

C’est la caractéristique de l’ouverture : c’est une pièce instrumentale, c’est à dire qu’elle est composée uniquement pour les instruments. Quels instruments peux-tu entendre dans cette première partie ?

Dans l’épisode 2 de notre web-série, tu vas apprendre quelque chose de curieux. Le professeur dans la vidéo dit que Mozart a composé Lucio Silla très jeune. À quel âge a t’il composé cet opéra seria ? C’est très surprenant ! On vous en dit plus la semaine prochaine !

—  Jocelyn et Yannick

 

Qu’est-ce qu’un opéra ?

Bonjour les enfants !

Cette semaine nous jouons Cosi fan tutte à  l’opéra de Lille avec d’autres musiciens. C’est un opéra de Mozart.

Cosi fan tutte, en italien, veut dire « Ainsi font-elles toutes ». Un opéra, c’est un mélange de musique et de théâtre, qui raconte une histoire. La différence avec le théâtre, c’est que les personnages sur scène ne parlent pas, ils chantent et sont accompagnés d’un orchestre. Pour créer un opéra, il faut écrire un livret :  c’est l’histoire de l’opéra, et les dialogues qui seront chantés. Il faut ensuite écrire une musique pour ces dialogues.

Pour Cosi fan tutte, Mozart a composé la musique. Il a travaillé avec Lorenzo da Ponte, un poète italien, pour écrire le livret.

De quoi parle Cosi fan tutte ? C’est un opéra buffa, c’est à dire qu’il parle d’un sujet comique : deux jeunes hommes (Guglielmo et Ferrando) font un pari. Ils sont certains que leurs fiancées sont fidèles, mais un troisième homme (Don Alfonso) veut leur prouver le contraire. Guglielmo et Ferrando prétendent partir à la guerre et reviennent déguisés pour séduire leurs fiancées sous une autre identité. Ils tentent chacun de séduire la fiancée de l’autre… et réussissent !

À ton avis, comment cet opéra se finit-il ? On te laisse imaginer la fin !

En tout, Mozart a écrit 22 opéras. Parmi eux, Lucio Silla, que nous avons joué avec Insula orchestra. Cette fois-ci, ce n’est pas un opéra buffa mais un opéra seria, c’est à dire sérieux. Lucio Silla nous raconte l’histoire d’un dictateur romain… Pas très drôle comme sujet ! Et si on le découvrait ensemble grâce à notre web-série ? En voici le premier épisode ! On t’en dit plus la semaine prochaine !

—  Jocelyn et Yannick

 

Découvre l’air le plus célèbre d’Orfeo ed Euridice !

Bonjour les enfants,

Cette semaine, on poursuit notre découverte de l’opéra Orfeo ed Euridice de Gluck.

À ce moment de l’histoire, Orphée arrive aux Champs-Elysées où est enfermée Eurydice. Il va enfin pouvoir la ramener sur terre avec lui ! Mais attention, le dieu Amour a été très clair : « Tu ne dois ni la regarder, ni lui parler, sinon elle mourra ». Une menace très sérieuse…

Tu découvriras dans cet épisode un des airs les plus célèbres de l’opéra : Che farò senza Euridice ! Essaie de mémoriser la mélodie et de la chanter aux adultes de ton entourage, ils la connaissent peut-être !

Les paroles sont extrêmement tristes : « Il ne me reste plus rien à attendre, à espérer, ni du monde, ni du Ciel ! ». Et pourtant, la musique, elle, semble sautillante et plutôt joyeuse.
L’important, dans cet air, c’est que le texte chanté par Orphée soit compris par tous les auditeurs. La mélodie est simple, c’est pour cela qu’on s’en souvient facilement. Chaque note correspond à une syllabe. Si le texte est compris, il n’est pas utile d’exprimer une seconde fois le malheur que ressent Orphée à travers la musique.

À bientôt,

— Yannick

C’est quoi, un opéra ?

Bonjour les enfants !

Cette semaine, j’aimerais continuer à partager avec vous mes souvenirs autour d’Orfeo ed Euridice de Gluck.

Avant tout, sais-tu ce qu’est un opéra ? C’est un genre particulier, qui raconte une histoire avec ses personnages. C’est un mélange de théâtre, de musique, et souvent même de danse. C’est comme au cinéma… sauf que tout est joué en direct, devant toi ! Impressionnant, non ?

On peut aussi donner l’opéra en version de concert, c’est-à-dire sans mise en scène, costume ou décor. C’est le cas pour notre concert à nous, que tu peux revoir ici si tu le souhaites. Sauras-tu me retrouver sur la scène ?

Maintenant que tu en sais plus sur le héros, Orphée, nous allons voir comment est construite cette œuvre. Comme au théâtre, l’opéra se divise en actes. Ces actes sont eux-mêmes divisés en scènes.

On différencie également les parties chantées. Je te propose de regarder le second épisode de notre web-série, Lorenzo et Bérénice. Tu pourras y entendre un ensemble de chanteurs : le chœur. Leur chant est comme une plainte, pour exprimer leur tristesse après la mort d’Eurydice. Ressens-tu la même chose ?

Dans la vidéo, tu pourras aussi entendre la chanteuse incarnant le Dieu amour chanter une mélodie en soliste. C’est une partie assez virtuose et difficile. Cela demande beaucoup de travail, surtout qu’on la chante seul sur scène ! On dit qu’il s’agit d’un air.

Bon épisode !

— Yannick