Yannick voulait remercier personnellement les élèves de l’école La Saussaye et leurs enseignantes pour l’accueil. Dessins, gâteaux… Encore une fois, leur parrain a été gâté ! Merci à vous, on partage une photo envoyée par Yannick de tous ces cadeaux personnalisés !
Et voici un mot des élèves suite à cette rencontre !
Bonjour,
Merci beaucoup Yannick d’être venu dans notre école jeudi dernier.
Tu nous as appris beaucoup de choses sur le cor. Merci de nous avoir laissés jouer de ton instrument. Nous espérons que tu vas bien.
On a passé une bonne matinée avec toi. Le gâteau-cor était-il bon?
Que fais-tu en ce moment? Où fais-tu ton prochain concert ?
Nous avions demandé des détails sur le cor des Alpes aux élèves de l’école La Saussaye. Un élève est parti sur le terrain pour enquêter pour nous ! Merci aux enseignantes pour cette anecdote très impressionnante !
Bonjour Yannick,
Un élève de la classe de CE2 est allé en Suisse (à Lucerne) pendant les vacances de la Toussaint. Dans un musée de la ville, un cor des Alpes est en exposition et il a pu essayer d’en jouer. Après quelques essais, il a pu produire un son. C’est très difficile.
Nous te joignons une photo : la taille de l’instrument est impressionnante!
Tous les élèves de l’école La Saussaye ont répondu de concert au message de Yannick. Merci à leurs enseignantes d’avoir pris le temps de nous l’écrire ! Hé, les enfants, vous nous donneriez des détails sur le cor des Alpes ?
Bonjour Yannick,
Merci pour ton premier message! Nous sommes ravis d’avoir enfin découvert qui allait être notre parrain pour notre projet.
Nous connaissions presque tous ton instrument, par contre nous avons appris ton nom d’instrumentiste! Les CE1 et CE2 t’ont découvert au travers de ton message et de ta photo. Les CP t’ont quant à eux d’abord imaginé au travers du mot « corniste« . Tu découvriras le rendu lors de ta visite du 1er décembre…
Nous sommes nombreux à attendre ta visite: 28 CP, 28 CE1 et 29 CE2 et 4 maîtresses ! Nous avons quelques musiciens parmi nous, mais nous avons surtout beaucoup d’oreilles grandes ouvertes, que nous entraînons toutes les semaines lors de dépliages d’oeuvres. Nous avons d’ailleurs, et ce avant de te connaître, découvert le cor des Alpes!
Comme tu nous as dit venir de Normandie, nous avons cherché sur la carte et nous nous sommes rendus compte que nous partions en classe de découverte musique près de chez toi! Peut-être pourras-tu venir nous y rendre visite?
Y a-t-il des chansons que tu aimes particulièrement car nous pourrions les proposer à notre chef de chœur pour qu’il nous les fasse travailler? Nous chantons avec lui une fois par semaine.
Avec nos amis d’Insula orchestra, nous sommes partis en tournée cette semaine. Après avoir répété toute la semaine dernière au Carré Belle-Feuille à Boulogne-Billancourt, nous avons joué 3 concerts ce weekend à Sceaux. Lundi, nous étions en Espagne, à Santander, et nous jouons ce soir à Aix-en-Provence. Samedi, nous serons à Paris, à la Philharmonie.
Mis bout à bout, cela fait presque 2 700 km parcourus en une semaine ! Amuse-toi à retrouver toutes ces villes sur une carte !
Nous avons joué des oeuvres de Ludwig Van Beethoven. As-tu déjà entendu ce nom ? C’est l’un des plus grands compositeurs de l’histoire de la musique ! Voici son portrait. Il avait l’air très sérieux…
Beethoven est né en Allemagne en 1770 dans une famille de musiciens. C’était un enfant très doué pour la musique. Il jouait du piano, mais aussi de l’alto, un instrument de la famille des cordes.
À 17 ans, il effectue un premier voyage à Vienne où il rencontre Mozart, un compositeur dont je te parlerai beaucoup cette année. Il va même l’impressionner en improvisant sur une mélodie. À 22 ans, Beethoven s’installe définitivement à Vienne. Il est plus facile de faire carrière dans cette ville. Il se fait d’abord connaître comme pianiste, puis comme compositeur.
Au cours de sa vie, un évènement très triste arrive à Beethoven : il découvre qu’il entend de moins en moins bien et finit par devenir complètement sourd. Malgré son handicap, il continue de composer jusqu’à sa mort en 1827. Quelle histoire !
Écoute cet extrait de König Stephan (c’est de l’allemand, que l’on traduit par« LeRoi Etienne ») dirigé par Laurence Equilbey. C’est une œuvre pour choeur et orchestre, composée en 1811 alors qu’il n’entend presque plus rien. Impressionnant non ?
À ton avis, comment arrive-t-on à écrire de la musique même si on ne l’entend plus ? On t’en parlera la semaine prochaine…
— Jocelyn, Aude et Yannick
Illustration : Joseph Karl Stieler, Portrait de Ludwig van Beethoven composant la Missa Solemnis, 1820, Huile sur toile, 62 x 50 cm, Maison de Beethoven (Bonn, Allemagne)
J’ai grandi en Normandie, où j’ai appris la musique dans une école qu’on appelle un conservatoire, d’abord à Rouen, puis à Paris.
Je joue du cor, c’est un instrument à vent. Mais le mien ne ressemble pas tout à fait à celui que tu connais : je joue un instrument d’époque. Cela veut dire qu’il a été fabriqué comme à l’époque de Mozart… qui a vécu il y a plus de 200 ans ! Son son n’est pas le même et d’ailleurs, si tu compares avec un cor d’aujourd’hui, tu verras quelques différences !
Je joue avec de grands orchestres qui rassemblent souvent près de 40 instrumentistes. Nous voyageons beaucoup ! Je joue même certains solos, des parties difficiles écrites pour un seul instrument. Cela demande beaucoup de travail.
Entre les répétitions et les concerts, je suis aussi professeur de cor au Conservatoire, à Rouen. Connais-tu cette ville ? Elle se trouve en Normandie.
Et vous, les enfants, pouvez-vous m’en dire un peu plus sur votre classe ?