Mardi, c’est musique de scène !

Bonjour les enfants,

Vous savez que la semaine prochaine on se revoit ? Je viendrai avec Aurélie, une harpiste, pour le concert qu’on jouera avec vous. D’ailleurs, vous préparez des contes, non ? Nous, nous allons préparer des petits extraits de musique pour cor et harpe, qu’on va jouer dans vos contes. Par exemple aux moments tristes, on jouera de la musique mélancolique.

En fait, ça me fait penser à la musique de scène. Vous en avez déjà entendu parler ? C’est un type de composition musicale qui accompagne des pièces de théâtre. Entre deux actes, entre deux scènes, l’orchestre joue quelques minutes. Cela permet d’accentuer la dramaturgie : les sentiments des acteurs se retrouvent dans la musique, et sont renforcés.

Lors de notre spectacle avec vous mardi, nous allons faire pareil : à certains moments de vos contes, nous allons jouer du cor ou de la harpe. Nous traduisons vos mots en musique !

Avec Insula orchestra nous allons jouer à la fin du mois une musique de scène de Mozart : Thamos Roi d’Égypte.

Je vous en dis plus la semaine prochaine.

On se voit mardi !

À très vite,

— Yannick

Je joue du cor… alors je joue du cor anglais ?

Bonjour les enfants !

J’ai regardé vos vidéos à la Cité de la musique, vous aviez l’air contents de jouer !

Pour ceux qui ont posé la question « est-ce que j’ai déjà joué du cor anglais ? », la réponse est non. En fait c’est un piège. Le cor anglais n’est pas un cor, même s’il en porte le nom. Il appartient à la famille des bois, alors que mon cor appartient à la famille des cuivres.

Le cor anglais est très proche du hautbois. D’ailleurs ces deux instruments ont un point commun : on produit un son en soufflant entre deux lamelles de roseaux qu’on appelle anche double.

Voici des photographies, pour comparer les instruments. On voit bien que le cor anglais et le cor dont je joue ne se ressemblent pas vraiment. Par contre, le cor anglais ressemble beaucoup au hautbois : la différence la plus visible est au bout de l’instrument. Le bout du cor anglais forme une sorte de boule, alors que le hautbois est simplement évasé.

 

Plusieurs hautbois, d’époques différentes
Un cor anglais
Deux cors

J’espère que vous comprenez un peu mieux pourquoi je ne joue pas du cor anglais : il ne fonctionne pas du tout comme les autres cors !

À très bientôt,

— Yannick

 

Photographies : Cors et hautbois : Julien Benhamou, cor anglais : Hustvedt.

Visite à la Cité de la musique

Voici des nouvelles des élèves de CM2 de l’école Jean Monnet de Clamart ! Après La Seine Musicale, ils se glissent à la Cité de la musique… Merci à leurs enseignantes pour ce message.

Le jeudi 29 mars, les deux classes de CM2 sont parties en sortie scolaire à la Cité de la musique à Paris.

Nous avons visité le musée, et, dans les vitrines, nous avons observé un cor ancien comme le tien…et un cor anglais, en as-tu déjà joué?

Ensuite nous nous sommes pris pour toi Yannick : nous sommes devenus pendant une heure des musiciens d’un orchestre symphonique ! Certains ont même pu jouer les chefs d’orchestre ! C’était une expérience fantastique et inoubliable ! Attention à tes oreilles…

    

La Seine Musicale nous inspire

Voici une nouvelle création des élèves de l’école Jules Verne A de Villeneuve-la-Garenne. Cette semaine, découvrez leurs acrostiches autour de La Seine Musicale. Merci à leurs enseignantes pour ce message.

 

La Seine Musicale a laissé de beaux souvenirs aux élèves de CP et de CM1… Plusieurs mois après, elle les inspire toujours !

 

Suivez-vos rêves

Et poursuivez-les sans crainte.

Ici vos rêves se réalisent,

N’hésitez plus

Et poursuivez votre carrière !

 

Mon rêve est devenu réalité

Un jour j’ai croisé les feux des projecteurs

Sur scène j’ai vécu un moment…

Incroyable !

C’était magique, inoubliable.

Avec passion je continue ma vie d’artiste

La chance…

Etait avec moi !

 

Camélia, Noéllie, Vincent et Zeïneb

 

 

 

Sur la Seine, le pont est magnifique

Et les instruments de musique sont magiques.

Il y a des musiciens très célèbres,

Nous en connaissons un, c’est Jocelyn.

Ensemble, ils forment un orchestre fantastique.

 

Mon rêve c’est de devenir musicien.

Utiliser la flûte de Jocelyn serait trop bien !

Si vous cherchez un morceau de musique, écoutez la sienne,

Il est merveilleux quand il est en harmonie.

C’est très beau à l’écoute.

Allez sur le site Suivez l’artiste,

Les publications sont à découvrir,

Ecouter et lire.

 

Babacar, Dina, Léa et Yassine

 

 

 

 

Sa musique est douce

Et son orchestre est bien organisé.

Il y a Jocelyn,

Nous le connaissons bien.

En plus, l’intérieur est magnifique !

 

Mozart, Beethoven ou Vivaldi,

Une mélodie qui étourdit.

Si ça vous plaît, revenez !

Il y a beaucoup de sièges,

Confortables et rouges,

Allez-y, installez-vous !

Le moment sera merveilleux

Et l’orchestre vous rendra heureux !

 

Enzo, Jadah, Manel, Naoufel

 

 

Son architecture fait penser à une boule disco.

Entre tous les musiciens,

Il y avait Jocelyn.

Nous l’avons vu serein.

Ensemble, ils étaient synchros.

 

Mais ce n’était pas éternel et on a été triste de partir,

Une fois ce n’est pas suffisant, il faut y aller plus souvent !

Sur un drôle de bateau se trouve La Seine Musicale.

Il y a tout autour des panneaux solaires,

Ca ressemble à une grande voile.

Avant d’entrer, on était émerveillé.

La visite est finie

Et y revenir, on en a déjà envie !

 

Adam, Jenny, Macinissa, Sakthi

 

 

 

Si vous aimez la musique

Ecoutez celle de La Seine Musicale !

Il y aura de belles mélodies incroyables,

Ne loupez surtout pas ça

Et venez nombreux !

 

Mettez vous à l’aise,

Utilisez les sièges,

Souriez,

Ici détendez-vous !

Chant, danse, il y aura de tout,

Allez-y, découvrez

La flûte enchantée

Et vivez un moment extraordinaire.

 

Bader, Chloé, Dan, Lynsia, Robin

La Nonne Sanglante – suite et fin

Bonjour les enfants,

La semaine dernière je vous ai laissé en suspens au milieu de l’histoire de La Nonne Sanglante. Avez-vous imaginé la suite ? Qui est cette femme que Rodolphe voit apparaître au pied du château, à minuit ?

Vous vous en doutez peut-être, cette femme que Rodolphe voit, c’est le spectre de la nonne, un fantôme ! Mais Rodolphe ne s’en rend pas compte, il pense parler à Agnès. Quand la femme lui demande de se fiancer, il accepte…

Un peu plus tard il apprend que son père est d’accord pour qu’il épouse Agnès. Cependant, le spectre de la nonne revient et lui raconte son histoire, et pourquoi elle reste hanter le château : elle demande vengeance.

Rodolphe ne veut pas faire de mal à son père pour venger la nonne. Il décide de fuir et de renoncer à son mariage avec Agnès.

Le père de Rodolphe comprend que Rodolphe connaît la vérité sur son histoire. Il décide de se sacrifier pour faire disparaitre le fantôme. Rodolphe est libéré : il peut enfin épouser Agnès !

C’est une histoire un peu compliquée, non ? Dans les opéras, on retrouve souvent des intrigues avec des histoires d’amours impossibles, et cela ne se finit pas toujours bien.

On se retrouve à La Seine Musicale !

— Aude

Vous êtes tous invités !

Bonjour les enfants,

La semaine prochaine je jouerai dans un conte musical au Conservatoire de Bourg-la-Reine. C’est ouvert à tout le monde, donc vous pouvez venir avec vos parents ! C’est le mardi 29 mai, à 20h00.

Demain je vous raconte la suite de La Nonne Sanglante…

À très vite,

— Aude

Je vous présente… Charles Gounod

Bonjour les enfants !

Cela fait longtemps que je ne vous ai pas écrit, mais j’ai pensé à vous !

Je me prépare pour des concerts en juin, où je vais jouer une œuvre d’un compositeur français, Charles Gounod.

Ce compositeur, vous ne le connaissez peut-être pas. Il est né il y a 200 ans, en 1818. Cela veut dire qu’il a vécu en même temps qu’une compositrice dont je vous ai déjà parlé… vous vous souvenez de Louise Farrenc ?

Charles Gounod a perdu son père, qui était peintre, trois ans après sa naissance. C’est donc sa mère qui l’a élevé. C’est aussi elle qui lui a donné ses premiers cours de pianos. Ensuite il a étudié au Conservatoire de Paris, puis à la Villa Médicis, une grande maison pour les artistes français à Rome. Il a beaucoup écrit d’opéras, et de la musique religieuse, surtout à la fin de sa vie.

L’œuvre que je vais jouer est un opéra du nom de Faust. C’est l’adaptation d’une pièce de théâtre de Goethe, un auteur allemand. L’histoire en est la suivante : le docteur Faust arrive à la fin de sa vie. Un soir, seul dans sa chambre, il marmonne à propos de son passé et de son travail. Soudain, Méphistophélès apparaît et lui propose un pacte. En échange de son âme, le docteur Faust peut demander ce qu’il veut. Il accepte et réclame au diable la jeunesse. À votre avis, que se passe-t-il ensuite ?

Pour cet opéra, je ne vais pas jouer avec Insula orchestra, mais avec un autre ensemble, Les Talens Lyriques. Ce qui est amusant, c’est qu’en parallèle Insula orchestra joue La Nonne Sanglante, un autre opéra de Gounod.

À très bientôt,

— Jocelyn

Illustration : Portrait de Charles Gounod par Nadar, photographie, 1887.

La terrible histoire de La Nonne sanglante

Bonjour les enfants,

J’ai l’impression que vous vous êtes bien amusés à présenter vos instruments en classe ! Pour ceux qui avaient le trac, je vous rassure, cela arrive à tout le monde, même aux professionnels.

La semaine prochaine, beaucoup d’entre vous viennent à La Seine Musicale pour écouter Insula orchestra en répétition.

Je voudrais vous parler un peu de l’œuvre que vous allez entendre. Il s’agit d’un opéra, c’est à dire que c’est une œuvre pour orchestre, chœurs et solistes, avec une histoire et une mise en scène.

Cette œuvre s’intitule La Nonne Sanglante. Ce titre est effrayant, vous ne pensez pas ? On imagine des fantômes et des meurtres. Brrrrr… La musique a été composée par un français, Charles Gounod, et le livret (l’histoire et ses dialogues) a été écrit par Eugène Scribe et Germain Delavigne.

L’histoire de La Nonne Sanglante est la suivante : au Moyen Âge, deux seigneurs décident de marier leurs enfants (Agnès et Théobald) pour faire la paix. Or, Rodolphe, le frère de Théobald, aime Agnès, et Agnès aime Rodolphe.

Rodolphe essaye de convaincre Agnès de s’enfuir. Il lui donne rendez-vous au pied du château, à minuit. Agnès refuse plusieurs fois : la légende dit que le spectre de la Nonne sanglante rôde à cet endroit. Mais Rodolphe s’entête et Agnès cède : elle viendra au rendez-vous.

Le soir du rendez-vous, à minuit, Rodolphe est au pied du château et voit une femme…

Je vous laisse quelques jours pour imaginer la suite de l’histoire ! Vous pouvez aussi vous donner quelques frissons en écoutant le début de l’opéra !

À très vite,

— Aude