J’espère que vos vacances se sont bien passées. Etes-vous partis en vacances ? Qu’avez-vous fait durant ces deux semaines ?
Je voulais vous dire que je joue avec Insula orchestra le jeudi 8 novembre à LSM (La Seine Musicale) ! Nous interpréterons trois pièces de trois compositeurs différents : une symphonie de Haydn, un concerto pour piano de Mozart et une symphonie d’un des fils de Bach, Carl Philipp Emanuel.
Pour ce concert nous serons dirigés par le pianiste allemand Christian Zacharias, et non par Laurence Equilbey comme c’est habituellement le cas. Et vous savez quoi, pour le concerto de Mozart, il dirigera de son piano. vous aviez déjà vu ça ?!
Si vous avez des questions sur Christian Zacharias, le rôle du chef d’orchestre (saviez-vous que le chef d’orchestre tel qu’on le connaît aujourd’hui est apparu au 19e siècle ?), la différence entre une symphonie et un concerto, la famille Bach, les compositeurs du concert ou bien leurs oeuvres, je me ferais un plaisir d’y répondre !
L’opéra, c’est une œuvre musicale et théâtrale pour un orchestre et des chanteurs mais c’est aussi le lieu dans lequel on interprète cette œuvre. On peut également y voir des ballets et des danseurs.
Pendant quinze jours, je joue avec un orchestre qui s’appelle le Concert d’Astrée ; il est dirigé par une femme, Emmanuelle Haïm. Avec les chanteurs, nous interprétons tous ensemble Rodelinda, un opéra composé par Haendel en 1725. Les chanteurs et chanteuses qui sont sur scène interprètent les rôles des différents personnages et chantent en italien. Heureusement, ceux qui ne parlent pas italien peuvent comprendre l’histoire car tout est traduit en français sur des écrans.
Je reviens de Lille, où je jouais avec mes amis musiciens un opéra d’un compositeur ayant vécu il y a plus de 300 ans : Georg Friedrich Haendel.
Ce compositeur est né en Allemagne. Après avoir vécu 3 ans en Italie, il décide de déménager en Angleterre. Il finira même par obtenir la nationalité britannique. Avec ses nombreux voyages, le compositeur fait jouer sa musique partout en Europe mais il va également découvrir ce qu’on y joue sur place et de rencontrer beaucoup d’artistes !
L’oeuvre que nous avons joué s’appelle Il Trionfo del Tempo e del Disinganno. C’est de l’italien ! Cela veut dire : « Le Triomphe du Temps et de la Désillusion ». Intriguant, n’est-ce pas ?
C’est ce qu’on appelle un oratorio. Comme un opéra, il nous raconte une histoire où les chanteurs jouent un personnage. Simplement, dans les oratorios, il n’y a pas de mise en scène ou de décor. Et les histoires sont souvent religieuses.
Écoute cet extrait d’un oratorio composé par un autre musicien allemand, Jean-Sébastien Bach. C’est une musique très joyeuse ! Le texte est en Allemand et nous raconte l’histoire de Noël. Dans la vidéo, c’est Laurence Equilbey qui dirige, mais ce n’est pas Insula orchestra qui joue… Hé oui, on ne s’était pas encore rencontrés à l’époque !
Bonnes vacances, les enfants, et à très vite !
— Diane
Et si tu veux l’écouter en intégralité (il y a 6 chapitres dans cette histoire, tu peux les écouter séparément !), tu peux voir Laurence Equilbey, notre chef d’orchestre diriger l’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach ci-dessous !
Avant les vacances, j’ai joué une œuvre composée par l’un des plus célèbre musiciens de l’histoire : Wolfgang Amadeus Mozart.
Mozart est né en Autriche, il y a plus de 250 ans dans une famille de musiciens. Dès ses 5 ans, son père lui apprend la musique et le jeune garçon se montre très doué ! À 6 ans, il compose déjà ses premières oeuvres. Très doué pour le piano et le violon, parvient à jouer des partitions très difficiles.
Mozart est si talentueux que son père l’emmène dans toute l’Europe pour faire des concerts.
Mozart a écrit un opéra très célèbre : La Flûte enchantée. C’est une histoire chantée et accompagnée par un orchestre. Souvent, il y a des costumes et des décors, comme au théâtre ! Et si nous écoutions un extrait de cette oeuvre?
Voici l’Ouverture. C’est le premier morceau de l’opéra ! Les chanteurs ne sont pas encore sur scène, le rideau n’est pas encore levé. À ton avis, que va-t-il se passer juste après?
La semaine dernière, je t’ai parlé d’un compositeur très célèbre : Franz Schubert. Il a écrit beaucoup de chansons, mais aussi des symphonies.
Une symphonie est divisée en plusieurs parties, on les appelle des mouvements. Ce sont comme les différents chapitres d’une même histoire. En général, il y en quatre.
Schubert a composé dix symphonies. Pour les reconnaître, on leur donne un numéro mais aussi un adjectif. Par exemple, la Symphonie inachevée est la numéro 8. Aujourd’hui, je te propose d’écouter un extrait de la Symphonie n°4. Schubert l’avait surnommé lui-même « Symphonie tragique ». Regarde la définition de ce mot !
En écoutant l’extrait du 4° mouvement, l’Allegro, qui veut dire rapide, tu comprendras sans doute mieux ce que tu voulais provoquer le compositeur comme émotion. Et toi, qu’as-tu ressenti ?
Je joue de l’alto, un instrument de la famille des cordes. Il est un peu plus grand que le violon, mais beaucoup plus petit que le violoncelle !
Je joue avec d’autres musiciens : parfois, il y en a peu, et parfois, comme avec Insula orchestra… beaucoup ! Jusqu’à 80 !
Ma musique préférée ? Elle a été écrite il y a plus de 300 ans ! C’est très ancien, et pourtant, on la joue toujours aujourd’hui et elle est très populaire. Nous en écouterons ensemble…
Je vis en Normandie. C’est une belle région proche de la mer. Je vais souvent rencontrer des enfants, notamment dans des écoles où l’on enseigne la musique, pour leur parler de mon travail.
Nous allons nous écrire toute l’année. J’ai hâte de vous rencontrer, les enfants !
Ces derniers temps, j’ai joué des musiques de Mozart. Tu le connais bien maintenant, n’est-ce pas ? Mais cette fois, ce n’était pas avec un orchestre. Juste quelques amis musiciens.
Nous étions 4. C’est ce qu’on appelle un quatuor. Mozart a écrit beaucoup d’œuvres pour les quatuors, qui peuvent être composés d’instruments différents. Ici, tu vas voir un violon, un alto, un violoncelle et un instrument très ancien : le pianoforte ! C’est l’ancêtre du piano qu’on connaît aujourd’hui.
À l’époque de Mozart, le pianoforte venait tout juste d’être inventé ! Voici un extrait où tu pourras me voir jouer. Écoute aussi le pianoforte : est-ce que ça te plaît ?
— Diane
Extrait : Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791), Quatuor avec pianoforte n° 2 en mi bémol majeur, KV 493 Allegretto.
Aujourd’hui, je vais te parler de notre dernière tournée autour de Lucio Silla, un opéra de Mozart. Et j’ai plein de choses à te dire !
Pour cette tournée, nous avons exploré beaucoup de villes : Paris et la Philharmonie 2, que nous connaissons bien ; le Volcan, au Havre ; le Grand Théâtre de Provence, à Aix-en-Provence ; l’Opéra Royal de Versailles ; et puis, Vienne, et son Théâtre !
Avec Laurence Equilbey, notre chef d’orchestre, on aime bien partager nos souvenirs de voyage. Alors voici notre carte postale vidéo de Vienne. Tu vas pouvoir y découvrir une belle salle de concert, qui existe depuis plus de 200 ans et où d’ailleurs, de grandes œuvres de Beethoven ont été jouées pour la première fois, à l’époque du compositeur !
Vienne est une très belle ville, j’aime y passer du temps. Et toi, aimerais-tu y aller ?
La dernière fois, je faisais écouter un extrait de l’opéra Orfeo ed Euridice. As-tu su reconnaître la voix qui se cachait derrière l’extrait ? Ce n’est pas celle d’une femme, mais un homme ! Eux aussi peuvent chanter aigu !
On appelle ces chanteurs des contreténors. À l’époque de Gluck qui a composé l’opéra Orfeo ed Euridice, c’était des superstars !
Orfeo ed Euridice raconte l’histoire d’Orphée et de son amoureuse : Eurydice. Au début de l’opéra, tout le monde est très triste car Eurydice est partie. Grâce à l’aide du dieu Amour, Orphée va partir la retrouver !
Dans cet extrait, Orphée part pour ce grand voyage. Il est heureux et plein d’espoir. Mais la suite de l’histoire ne se passera pas aussi bien que prévu… Tu en sauras plus très bientôt !