Orfeo ed Euridice : la web-série !

Bonjour les enfants !

Je viens de rentrer du Mexique et comme promis, je vous ai pris quelques photos en souvenir. N’hésite pas à cliquer dessus pour en savoir un peu plus !

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Nous avons rejoué le même programme qu’en Espagne il y a quelques semaines. Ce qui m’a fait repenser à l’histoire d’Orphée et Eurydice ! Avec Insula orchestra, pour notre enregistrement de cet opéra qu’a écrit Gluck autour de cette histoire, nous avons réalisé une web-série qui aide à mieux connaître le mythe…

Il y a 5 épisodes et tu peux les regarder ci-dessous sur YouTube ! N’hésite pas à me dire ce que tu as pensé de l’histoire et de cet opéra après la rentrée !

— Yannick.

Les élèves nous racontent !

Les CM2 B de l’école Robespierre A sont venus écouter avec leurs parents Insula orchestra lors de leur répétition générale du 20 septembre 2015 au Conservatoire de Boulogne-Billancourt. Ils nous racontent ! Merci à Odile Mathys, leur enseignante, pour ce récit.

La pièce que nous avons vue et entendue s’appelle Magnificat, interprétée par Insula orchestra et accentus. Nous avons entendu un chœur avec 4 solistes : il y avait la soprano, l’alto, le ténor et la basse. Il y avait aussi beaucoup d’instruments. Nous allons vous en citer quelques-uns : l’orgue, le violon, le violoncelle, le trombone, la flûte traversière, le clavecin et le cors ( dont jouait notre « parrain » d’école). — Chloé et Emma

La musique était magnifique. Nous avons adoré les sopranos, leur voix est superbe ! Elle monte et descend d’un seul coup : c’est magique ! Il y avait beaucoup d’instruments de toutes sortes. — Alyssa et Léa

Tout d’abord, les musiciens accordent leurs instruments et en même temps la chef d’orchestre se prépare. Quelques lumières s’éteignent, ça va démarrer !
Le silence entre dans la salle, le casque se tait et l’orchestre commence : il y avait 2 contrebasses, 2 cors, des violons, des violoncelles, des flûtes, des trombones, des timbales ; comme chanteurs, des altos, des ténors et des sopranos.
Quand ils jouaient, on avait l’impression que tous les instruments n’en formaient qu’un seul. On a adoré cette répétition générale ! — Johan et Corentin

Voici quelques photos pour terminer !

De retour d’Espagne

Je viens de rentrer d’Espagne où j’étais en concert jeudi soir, à La Corogne. Nous avons joué des extraits d’opéras italiens écrits vers 1730, il y a presque 300 ans ! Ces airs, ou arias en italien, étaient écrits pour des castrats.

Les castrats n’existent plus aujourd’hui mais ils étaient un peu des superstars à cette époque : on appelait ainsi des garçons qui n’avaient pas mué et qui pouvaient donc chanter très aigu. Il y a quelques semaines, Insula orchestra a sorti un disque : Orfeo ed Euridice. C’est un opéra de Christoph Willibald Gluck. Orphée, qui est le héros de cette histoire, était joué au départ par un castrat.

Aujourd’hui, quelques chanteurs, même après l’adolescence, continuent de pouvoir chanter des aigus. On les appelle des contreténors. Je te propose d’en écouter un extrait avec notre clip. C’est un extrait de l’opéra Orfeo ed Euridice qui s’appelle Che puro ciel. En français, cela veut dire Que ce ciel est pur.

Le personnage d’Orphée raconte son arrivée dans un paysage extraordinaire. Ce qu’il voit à ce moment-là est si beau qu’il en reste tout d’abord sans voix. C’est pour cela que cet air commence par une longue introduction orchestrale. Reconnais-tu l’instrument à vent qui joue le thème au début ? C’est le hautbois ! Retiens bien son thème, c’est celui que chantera Orphée lorsqu’il retrouvera sa voix.


Ferme les yeux et imagine le paysage. Dans le texte en italien que chante Orphée, il est question du chant des oiseaux, du cours du ruisseau et du murmure de la brise. Sauras-tu trouver quels instruments imitent les oiseaux ?

Au fait, les enfants, on se voit très bientôt ! Je vous rends visite vendredi, juste avant les vacances. J’ai hâte, pas vous ?

— Yannick.

De retour d’Espagne

Je viens de rentrer d’Espagne où j’étais en concert jeudi soir, à La Corogne. Nous avons joué des extraits d’opéras italiens écrits vers 1730, il y a presque 300 ans ! Ces airs, ou arias en italien, étaient écrits pour des castrats.

Les castrats n’existent plus aujourd’hui mais ils étaient un peu des superstars à cette époque : on appelait ainsi des garçons qui n’avaient pas mué et qui pouvaient donc chanter très aigu. Il y a quelques semaines, Insula orchestra a sorti un disque : Orfeo ed Euridice. C’est un opéra de Christoph Willibald Gluck. Orphée, qui est le héros de cette histoire, était joué au départ par un castrat.

Aujourd’hui, quelques chanteurs, même après l’adolescence, continuent de pouvoir chanter des aigus. On les appelle des contreténors. Je te propose d’en écouter un extrait avec notre clip. C’est un extrait de l’opéra Orfeo ed Euridice qui s’appelle Che puro ciel. En français, cela veut dire Que ce ciel est pur.

Le personnage d’Orphée raconte son arrivée dans un paysage extraordinaire. Ce qu’il voit à ce moment-là est si beau qu’il en reste tout d’abord sans voix. C’est pour cela que cet air commence par une longue introduction orchestrale. Reconnais-tu l’instrument à vent qui joue le thème au début ? C’est le hautbois ! Retiens bien son thème, c’est celui que chantera Orphée lorsqu’il retrouvera sa voix.


Ferme les yeux et imagine le paysage. Dans le texte en italien que chante Orphée, il est question du chant des oiseaux, du cours du ruisseau et du murmure de la brise. Sauras-tu trouver quels instruments imitent les oiseaux ?

C’est bientôt les vacances pour vous, les enfants ! Moi, je pars au Mexique pour des concerts. J’espère pouvoir prendre quelques photos et vous les montrer à la rentrée. Bonnes vacances à vous !

— Yannick.

Dans la tête d’Orphée

La tournée n’est pas tout à fait terminée, nous partons à Aix-en-Provence ce weekend, et en attendant de pouvoir vous montrer des photos, nous avons quand même une petite surprise pour vous avant les vacances !

Tu peux nous revoir gratuitement sur Internet au Théâtre de Poissy en cliquant ici ! Tout notre concert a été filmé, l’occasion de pouvoir écouter l’opéra de Gluck, Orfeo ed Euridice. Sauras-tu reconnaître la langue dans laquelle les solistes et le chœur chantent ?

Et une dernière petite chose : notre futur disque a déjà un clip ! Les paroles racontent l’arrivée d’Orphée aux Enfers : tout y est si calme, et il est entouré d’une foule étrangement silencieuse. Mais Orphée est décidé à retrouver Eurydice, son amoureuse, coûte que coûte !

Tu entendras une voix très aiguë dans cet extrait : c’est celle du contre-ténor Franco Fagioli, qui a une voix capable d’aller du plus grave au plus aigu. C’est très rare et cela demande beaucoup de travail ! Reconnaîtras-tu également l’instrument à vents qui l’accompagne avec l’orchestre ?

On te laisse regarder et nous dire ce que tu en penses !

— Aude et Jocelyn

Photo de couverture : Superbien