J’ai joué à Versailles !

Bonjour les enfants !

J’ai vu que votre visite à La Seine Musicale vous a plu ! Tant mieux !

La semaine dernière j’ai joué avec Insula orchestra au Château de Versailles. Nous avons joué un opéra d’un compositeur que vous ne connaissez pas encore : Christoph Willibald Gluck. L’œuvre que nous avons jouée s’intitule Orfeo ed Euridice. Peut-être ce nom vous dit-il quelque chose…

À vrai dire, ce n’est pas la première fois que je joue cette œuvre avec Insula orchestra. Si vous avez regardé la carte postale d’Abu Dhabi, alors vous en avez déjà entendu des extraits !

D’ailleurs, cela me rappelle d’autres souvenirs : il y a quelques années nous avions organisé un autre concert au Château de Versailles, et c’était encore Orfeo ed Euridice de Gluck. Je vous laisse regarder la vidéo :

Vous connaissez le château de Versailles ?  Vous l’avez peut-être déjà visité, aujourd’hui c’est un musée connu dans le monde entier. Mais il y a très longtemps, c’était l’endroit où vivait le roi de France, comme Louis XIV.

Louis XIV aimait beaucoup le théâtre, la danse et la musique. Il avait spécialement prévu de construire une salle de spectacles dans le Château de Versailles. Mais ce n’est que sous le règne de Louis XV, l’arrière-petit-fils de Louis XIV, que l’Opéra royal du Château de Versailles ouvre ses portes. C’est la salle que tu peux voir tout à la fin de la vidéo. Elle peut accueillir près de 1500 personnes, ce qui est plus que l’Auditorium de La Seine Musicale !

La semaine prochaine je vous présente Gluck !

À très bientôt,

­— Jocelyn

Connais-tu… le château de Versailles ?

Bonjour les enfants,

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec toi l’un de mes souvenirs. Il y a quelques temps, avec Insula orchestra, nous avons tourné une vidéo dans un lieu chargé d’histoire qui ne se trouve pas loin de chez toi.

C’est un très bel endroit, dans lequel ont vécu des rois comme Louis XIV.
Saurais-tu deviner lequel ?

Il s’agit du château de Versailles. Peut-être y es-tu déjà allé ?

Aujourd’hui, le château est devenu une sorte de musée, il reçoit de nombreux visiteurs. Mais il y a longtemps, c’était l’endroit où vivait le roi de France.

Avec Insula orchestra, nous avons eu envie d’organiser une petite surprise pour les visiteurs du château. Nous avons imaginé un concert très court avec des jongleurs. Nous avons joué un extrait de l’opéra Orphée et Eurydice. Il a été écrit par un compositeur du nom de Christoph Willibald Gluck. Il était allemand. Le ballet est une danse.

Tu me diras ce que tu penses de la vidéo !

À bientôt,

— Aude

Connais-tu Franco Fagioli ?

Bonjour les enfants,

La semaine dernière, tu as pu regarder le dernier épisode de notre web-série autour de l’opéra Orfeo ed Euridice . Aujourd’hui, j’aimerais de faire découvrir un clip que nous avons réalisé à partir d’un extrait de l’opéra : Che puro ciel.

Le chanteur que tu vas pouvoir entendre avec sa voix de contreténor est Franco Fagioli qui interprète le rôle d’Orphée dans l’opéra. Tu le connais bien maintenant. À ce moment-là, il vient d’arriver aux enfers. Il contemple le paysage qui l’entoure. Tout est si calme ! Une foule étrangement silencieuse se trouve là, mais Orphée n’a qu’une idée en tête : trouver son amoureuse Eurydice et la ramener avec lui sur terre.

Écoute l’instrument qui dialogue avec la voix du chanteur. Il s’agit d’un hautbois. C’est un instrument de la famille des bois comme le basson ou la flûte. Et toi, connais-tu d’autres instruments appartenant à cette famille ?

Je te souhaite de très belles vacances et te dis à bientôt,

— Jocelyn.

Connais-tu le « lieto fine » ?

Bonjour les enfants,

Cette semaine, nous allons terminer ensemble notre voyage au coeur de l’opéra Orfeo ed Euridice de Gluck.

La semaine dernière, nous avions laissé Orphée très malheureux d’avoir perdu à nouveau son Eurydice. Dans le mythe dont Gluck s’est inspiré pour cet opéra, sa femme reste prisonnière des Enfers et elle ne revoit plus jamais son époux. Orphée termine sa vie seul et désespéré.

La fin de l’histoire étant très triste, Gluck décide de la changer : dans l’opéra, le dieu Amour aide notre héros et lui ramène Eurydice. Tout est bien qui finit bien ! Forcément, cela doit s’entendre : c’est le but du chœur final où tous les chanteurs, dont les solistes, jouent avec l’orchestre.

Ce dernier extrait célèbre la victoire de l’amour. Tu peux l’entendre à la fin de l’épisode. Ressens-tu la joie d’Orphée et Eurydice ? C’était le dernier épisode de la web-série Lorenzo et Bérénice ! J’espère que tu as apprécié découvrir avec moi cette œuvre de Gluck !

A bientôt,

— Jocelyn.

Connais-tu l’air d’Orphée ?

Bonjour les enfants,

Cette semaine, on poursuit notre découverte de l’opéra Orfeo ed Euridice de Gluck.

À ce moment de l’histoire, Orphée arrive aux Champs-Elysées où est enfermée Eurydice. Il va enfin pouvoir la ramener sur terre avec lui ! Mais attention, le dieu Amour a été très clair : « Tu ne dois ni la regarder, ni lui parler, sinon elle mourra ». Une menace très sérieuse…

Tu découvriras dans cet épisode un des airs les plus célèbres de l’opéra : Che farò senza Euridice ! Essaie de mémoriser la mélodie et de la chanter aux adultes de ton entourage, ils la connaissent peut-être !

Les paroles sont extrêmement tristes : « Il ne me reste plus rien à attendre, à espérer, ni du monde, ni du Ciel ! ». Et pourtant, la musique, elle, semble sautillante et plutôt joyeuse.

L’important, dans cet air, c’est que le texte chanté par Orphée soit compris par tous les auditeurs. La mélodie est simple, c’est pour cela qu’on s’en souvient facilement. Chaque note correspond à une syllabe. Si le texte est compris, il n’est pas utile d’exprimer une seconde fois le malheur que ressent Orphée à travers la musique.

A bientôt,

— Jocelyn.

Connais-tu les secrets de Mozart ?

Bonjour les enfants ! 

L’aventure de Lorenzo autour de l’enregistrement du Requiem de Mozart se termine ! Après quelques jours passés avec Laurence Equilbey et Insula orchestra, il en sait maintenant beaucoup plus sur le compositeur autrichien et sa dernière œuvre !

Il a même quelques secrets à te dévoiler dans ce dernier épisode… Découvre la vidéo ci-dessous !

A bientôt,

— Yannick

Connais-tu le violon solo ?

Bonjour les enfants ! 

Voici le dernier épisode de notre web-série autour du Requiem de Mozart !

Cette semaine, on découvre le Rex Tremendae (qui vient du latin et signifie « Roi redoutable » !). C’est la musique que tu entends au début. Elle a quelque chose d’imposant, de solennel, tu ne trouves pas ? Pour Mozart, elle lui rappelle son père, Leopold.

Durant son enfance, Mozart et son père sont très proches. Il lui apprend la musique, et lui permet de rencontrer de grands musiciens lors de leurs voyages. Mais lorsque Mozart grandit, les choses se compliquent et ils ne s’entendent plus très bien. Leopold a du mal à faire confiance à son fils et à accepter son indépendance.

Au cours de cet épisode, fais attention à la musicienne située à la gauche du chef d’orchestre : c’est Stéphanie Paulet, notre violon solo. Son rôle est très important dans l’orchestre ! Le violon solo montre aux autres violonistes le coup d’archet à adopter, c’est-à-dire le sens dans lequel on frotte les cordes. Il représente également l’ensemble des musiciens auprès du chef d’orchestre.

As-tu aimé découvrir avec moi les coulisses de cet enregistrement ? J’espère que tu en as appris plus sur Mozart et son œuvre.

A bientôt,

— Yannick

On continue l’histoire d’Orphée !

Bonjour les enfants,

La semaine dernière, tu as pu découvrir le premier épisode de la web-série autour d’Orphée et Eurydice.

Et si cette semaine, je te racontais leur l’histoire ? Ou, au moins, le début…

Orphée est un héros légendaire grec : cela veut dire qu’il n’a jamais existé, comme le personnage d’une histoire que l’on aime bien raconter. Il vient d’épouser Eurydice, une jolie nymphe, et ils sont très amoureux. Mais pendant le mariage, Eurydice est mordue par un serpent et elle meurt. Très triste, Orphée va chercher Eurydice aux Enfers pour la ramener vivante. Les dieux acceptent, à une condition : Orphée ne doit pas regarder Eurydice sur le chemin du retour.

Souviens-toi du premier épisode de la web-série… Tu as pu y entendre une musique, c’est l’ouverture de l’opéra. Avant même que les chanteurs n’arrivent sur scène, l’orchestre joue seul pour introduire l’histoire. Tu trouves sans doute cette musique joyeuse ? On aurait même envie de danser ! C’est normal, c’est la musique du mariage d’Orphée et Eurydice ! Le serpent n’est pas encore arrivé… Et pourtant, on peut entendre une forme d’inquiétude dans cette musique. Sauras tu reconnaître les passages qui l’expriment ?

A bientôt,

— Jocelyn.

Connais-tu le cor de basset ?

Bonjour les enfants ! 

Avec Laurence Equilbey, nous allons bientôt jouer à la Chapelle royale du Château de Versailles. Cet endroit n’a plus de secret pour toi, grâce à Lorenzo ! Et si nous regardions le troisième épisode cette semaine ?

Dans cet épisode, Lorenzo et toi allez découvrir deux instruments à vent. Les notes sont jouées grâce au souffle du musicien, comme au cor.

Le trombone, qui fait partie des cuivres, change de notes en poussant ou tirant la coulisse. Cela permet d’allonger ou raccourcir le tuyau dans lequel on souffle, et donc de baisser ou monter la note. Le trombone a un très beau solo dans le Requiem, le Tuba Mirum. C’est une grande responsabilité pour le musicien !

Lorenzo découvre aussi le cor de basset, qui fait partie des bois. Contrairement à son nom, rien à voir avec le cor ! Il serait plutôt l’ancêtre de la clarinette. C’est un instrument assez long, et as-tu remarqué sa forme étrange, toute courbée ? Il est apparu à l’époque de Mozart, qui aimait ses sons graves. Comme sur une flûte, ce sont les clés, des petites touches métalliques qui bouchent les trous du tuyau principal, qui permettent de changer la note.

Tu en sais maintenant un peu plus sur la famille des vents ! Quel est ton préféré ? Moi, cela reste bien sûr le cor !

— Yannick