Connais-tu l’opéra royal de Versailles ?

Bonjour les enfants !

Aujourd’hui, on te montre le deuxième épisode de notre clip autour de l’Alleluia de Dietrich Buxtehude !

As-tu deviné le lieu de tournage ? Il s’agit de l’opéra royal du Château de Versailles !

Ce château a été la résidence des Rois de France, mais aujourd’hui, c’est devenu un musée. La musique était très importante dans la vie de la Cour, on en jouait pour toutes les occasions. C’est pourquoi le Roi Louis XV, arrière petit-fils de Louis XIV, ordonna qu’on y construise une salle de spectacle.

Dans ce deuxième épisode, la musique a été légèrement adaptée… pour danser en jonglant ! On espère qu’il te plaira !

A bientôt !

— Aude, Jocelyn, Yannick et Diane

Visite de Yannick en classe !

Les élèves de l’école Berthelot nous racontent la venue de Yannick en classe avant les vacances. Nous la publions avec un peu de retard… Merci à leurs professeurs de nous avoir fait partager ce moment !

Bonjour Yannick,

Merci d’être venu nous voir dans notre école… Nous étions très contents de te voir et de t’entendre.

Yannick est venu avec trois sacs. Dans le premier sac, il y avait un cor avec des touches. Pour jouer de la musique, on appuie sur les touches. Le cor de Yannick brillait tellement que l’on s’est vu dedans comme dans un miroir ! Et puis, il y avait aussi un tuyau d’arrosage, un entonnoir et une embouchure. Yannick nous a montré comment était fabriqué un cor.

Dans le second sac, il y avait un cor sans touches. Pour jouer de la musique, il faut bouger la main. Le pavillon était vraiment beau, il était bien décoré. C’est avec celui-ci que Yannick jouera quand nous irons le voir avec son orchestre Insula orchestra.

Dans le troisième sac, il y avait un cor « petites mains ». C’est un cor pour que les enfants apprennent à jouer. On a tous essayé. Pour sortir un son, il faut faire un bruit d’abeille avec sa bouche. Ce n’était vraiment pas facile. Certains enfants ont réussi ! Bravo !

À la fin, nous avons chanté une chanson pour Yannick. « J’aime la musique, savez-vous comment? C’est avec YANNICK et son instrument à vent. BZZ, BZZ, BZZ… »

Nous te souhaitons un JOYEUX NOËL, YANNICK !!!!

Les enfants de l’école Marcelin Berthelot de Montrouge

Bonne année !

Bonjour les enfants !

On espère que tu as passé de belles fêtes et de bonnes vacances ! As-tu reçu ma carte ?

On te souhaite, avec nos amis d’Insula orchestra, une très belle année 2017 !

Pour la commencer, un peu de musique bien sûr ! Voici un clip autour de l’Alleluia de Dietrich Buxtehude. Ce morceau est extrait d’une cantate, c’est-à-dire une pièce musicale en plusieurs parties avec orchestre et voix. En fait, la cantate est comme un opéra, mais sans la mise en scène ou l’histoire. Cet Alleluia, qui termine la cantate, est parfait pour les soirées d’hiver, et souvent associé à Noël.

Très connu, il a inspiré beaucoup de compositeurs. Jean-Sébastien Bach, un célèbre compositeur, a traversé l’Allemagne à son époque, de Leipzig à  Lübeck où Buxtehude vivait, pour pouvoir l’écouter ! Un sacré voyage, tu ne trouves pas ?

Sauras-tu deviner où a été tournée notre vidéo ? Réponse la semaine prochaine ! 😉

— Aude, Jocelyn, Yannick et Diane

Connais-tu le cor de basset ?

Bonjour les enfants ! 

Avec Laurence Equilbey, nous allons bientôt jouer à la Chapelle royale du Château de Versailles. Cet endroit n’a plus de secret pour toi, grâce à Lorenzo ! Et si nous regardions le troisième épisode cette semaine ?

Dans cet épisode, Lorenzo et toi allez découvrir deux instruments à vent. Les notes sont jouées grâce au souffle du musicien, comme au cor.

Le trombone, qui fait partie des cuivres, change de notes en poussant ou tirant la coulisse. Cela permet d’allonger ou raccourcir le tuyau dans lequel on souffle, et donc de baisser ou monter la note. Le trombone a un très beau solo dans le Requiem, le Tuba Mirum. C’est une grande responsabilité pour le musicien !

Lorenzo découvre aussi le cor de basset, qui fait partie des bois. Contrairement à son nom, rien à voir avec le cor ! Il serait plutôt l’ancêtre de la clarinette. C’est un instrument assez long, et as-tu remarqué sa forme étrange, toute courbée ? Il est apparu à l’époque de Mozart, qui aimait ses sons graves. Comme sur une flûte, ce sont les clés, des petites touches métalliques qui bouchent les trous du tuyau principal, qui permettent de changer la note.

Tu en sais maintenant un peu plus sur la famille des vents ! Quel est ton préféré ? Moi, cela reste bien sûr le cor !

— Yannick

Requiem, épisode 2 !

Bonjour les enfants ! 

La semaine dernière, tu as pu regarder le premier épisode de notre web-série consacrée au Requiem de Mozart. Et si on continuait aujourd’hui ?

Comme je te le disais, le Requiem est la toute dernière œuvre que Mozart ait composée. À ce moment-là, Mozart est tellement malade qu’il a du mal à terminer sa partition. Le 5 décembre 1791, il meurt sans avoir pu l’achever. Sa femme, Constanze, demande à l’un de ses anciens élèves qui connaissait bien Mozart, Franz Xavier Süssmayr, de finir la partition.

Regardons ensemble le deuxième épisode. Tu pourras y entendre un extrait du Lacrimosa. C’est un morceau très triste qui sonne comme une plainte, une lamentation. Que t’évoque cette musique ?

Au cours de cet épisode, tu verras Lorenzo se mettre dans la peau d’un chef d’orchestre. Mais sais-tu en quoi consiste son rôle ? Lorsque l’on joue à plusieurs, on a besoin d’être guidé afin de jouer bien ensemble, c’est la mission du chef d’orchestre. Il donne le rythme et montre aussi, par ses gestes, des intentions musicales. Son rôle est très important. Il est présent des premières répétitions au concert pour diriger les musiciens.

A très bientôt!

— Yannick

Connais-tu le Requiem ?

Bonjour les enfants ! 

Connais-tu Wolfgang Amadeus Mozart ? Notre premier disque avec  Insula Orchestra était une musique écrite par ce compositeur génial. Il s’agit du Requiem !

Je vais te raconter une histoire : nous avons fait une web-série autour de cet enregistrement. Et si nous regardions le premier épisode ensemble ?

Requiem est un mot en latin, une langue très ancienne. Cela veut dire « repos ». On récite les Requiem quand on est très triste, parce que quelqu’un est mort par exemple. Mozart, comme de nombreux autres compositeurs, a écrit une musique à partir de ce texte. Écoutons le début ensemble.

C’est très lent, comme une marche à tous petits pas.

Quand Mozart compose le Requiem, il a 35 ans et est très malade. Le Requiem est la dernière œuvre qu’il a composée ! Il est mort avant de la terminer.

L’enregistrement a eu lieu dans un lieu rempli d’histoires qui ne se trouve pas très loin de chez toi. Saurais-tu deviner lequel ?

Je t’en dirai plus très bientôt.

— Yannick

Des nouvelles de l’école Berthelot !

Les élèves de l’école Berthelot préparent la venue de Yannick ! Ils découvrent son voyage à Santander et la musique de Beethoven. Merci à leurs professeurs de nous faire partager ce travail !

Bonjour Yannick,

Merci de ton message sur Beethoven. Nous avons regardé son portrait et vu qu’il écrivait des notes de musique. C’est un compositeur et toi tu sais jouer sa musique ! Il a des habits très beaux, une veste noire et une écharpe rouge.

Les maîtresses nous ont montré une photo d’un concert où tu es. On te reconnaît avec trois autres cornistes dans l’orchestre et on voit aussi la chef d’orchestre, Laurence. C’était à Paris, à la Philharmonie, une grande salle de concert. Vous saluez à la fin du concert.

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La classe d’Isabelle S a particulièrement écouté un morceau de la symphonie n.5 et aussi de La pastorale ;

« Nous avons beaucoup aimé danser avec des foulards sur cette musique. Nous avons trouvé le son de ton instrument, le cor, très joli. Nous avons aussi écouté d’autres instruments : la batterie, le piano, le violoncelle, la clarinette et la guitare. »

La classe de Claire a prêté l’oreille au rythme de la musique de Beethoven.

« On a écouté de la musique de Beethoven : la Symphonie n°7 (le deuxième mouvement) La musique est lente. Elle va de plus en plus fort et puis après elle revient doucement. La musique est jouée par des instruments. On a joué le rythme de cette musique avec nos mains, puis des kaplas (noire, deux croches, noire, noire). Claire nous a joué le thème avec sa flûte. Et puis, on a dansé aussi. »

La classe d’Anne-Sophie a fait vivre cette belle musique de Beethoven :

« Nous avons écouté des morceaux de musique de Beethoven dont deux nous ont beaucoup plus. Nous avons décidé de danser dessus. Puis, nous nous sommes dessinés en train de danser.

Sur La Lettre à Elise, nous avons dansé seuls et librement avec un foulard.

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Sur « l’Ode à la joie » de la Neuvième symphonie, nous avons fait une ronde. »

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Les grands de la classe d’isabelle G se sont intéressés à tes voyages :

« Si on prend un bateau à Paris, sur la Seine, on peut aller te voir à Rouen où tu habites ! Viens-tu en bateau à Paris pour travailler ? Par contre tu as pris l’avion pour aller en Espagne. On a regardé sur une carte d’Europe où c’était. Et on a cherché sur la carte où est né Beethoven, en Allemagne.

On a aussi écouté une sonate pour cor et piano. On sait bien reconnaître le son du cor. Mais nous avons écouté d’autres instruments de l’orchestre : cordes, vents et percussions. »

Nous sommes pressés de recevoir d’autres messages de toi et surtout de te rencontrer en décembre.

Les élèves de Berthelot

Connais-tu la symphonie ?

Bonjour les enfants,

La semaine dernière, j’ai joué des concerts dans différents pays : en France, à Arras, à Aix-en-Provence et à Dunkerque ; en Suisse, à Zurich et à Genève ; et enfin, en Angleterre, à Londres. Saurais-tu placer toutes ces villes sur une carte ?

Je t’ai parlé d’un compositeur autrichien très célèbre : Franz Schubert. Il a écrit beaucoup de chansons, mais aussi des symphonies.

Une symphonie est divisée en plusieurs parties, on les appelle des mouvements. Ce sont comme les différents chapitres d’une même histoire. En général, il y en quatre. Avec Insula orchestra, nous avons joué la plus célèbre des symphonies de Schubert : la Symphonie inachevée.

Inachevée veut dire qu’il ne l’a jamais terminée. D’ailleurs, cette œuvre n’a jamais été jouée quand Schubert était vivant. Pourquoi ? La partition a été découverte des années plus tard. On l’a appelée « inachevée » car elle n’a que deux mouvements, et pas quatre. À cette époque, Schubert était très malade. Peut-être n’a-t-il pas pu terminer la partition.

Schubert a composé dix symphonies. Pour les reconnaître, on leur donne un numéro mais aussi un adjectif. Par exemple, la Symphonie inachevée est la numéro 8. Aujourd’hui, je te propose d’écouter un extrait de la Symphonie n°4. Schubert l’avait surnommé lui-même « Symphonie tragique ». Regarde la définition de ce mot !

En écoutant l’extrait du 4° mouvement, l’Allegro, qui veut dire rapide, tu comprendras sans doute mieux ce que tu voulais provoquer le compositeur comme émotion. Et toi, qu’as-tu ressenti ?

Je vous dis à très bientôt, je vous rends visite la semaine prochaine dans votre école !

— Yannick

Schubert, Symphonie n°4 « Tragique » (extrait, Allegro)

Schubert, Symphonie n°4 « Tragique » en intégralité

Dossier pour l’enseignant à télécharger ici