Les CP/CE1 visitent La Seine Musicale !

Un mois après avoir rencontré Aude en classe en décembre, les élèves de CP/CE1 de l’école Les Sablons à Châtillon sont venus à La Seine Musicale pour se faufiler dans une répétition de l’orchestre : voici leurs impressions. Merci à Béatrice Allard, leur enseignante, pour ce message !

Une super journée à La Seine Musicale, ce vendredi 12 janvier 2018 !

Nous sommes partis en car municipal. Le trajet nous a paru assez court, mais nous avions hâte d’arriver pour découvrir La Seine Musicale, qui est installée sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt. Nous avons donc traversé un pont pour y accéder. Le bâtiment ressemble à un bateau avec une voile faite de panneaux solaires.

Tout d’abord, Thomas, le responsable de l’Action Culturelle, nous a montré des diapositives du site. Avant, l’île était une grande usine de fabrication de voitures Renault, de 1929 à 1992. Il y avait 30.000 personnes qui y travaillaient et qui rentraient dans l’usine par le pont bleu.

Puis il nous a fait visiter La Seine Musicale, qui a ouvert en avril 2017. Cela fait moins d’un an ! Le bâtiment a été conçu par un architecte japonais Shigeru Ban. C’était magnifique ! Nous avons profité de la belle vue sur la Seine dans la boule de l’Auditorium.

Puis nous avons visité l’Auditorium. La salle est très grande avec des fauteuils rouges, très chics. Le plafond est fait de 10.000 alvéoles en carton. C’est le principe du nid d’abeille pour favoriser une bonne acoustique. Quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans la salle, on entend le son de la même manière.

Il y a des pupitres sur scène mais aussi en haut parce que parfois les artistes jouent et chantent partout dans la salle pour les spectacles. Quand Thomas nous a présenté la salle, il y avait un bruit énervant parce que quelqu’un accordait l’orgue sur la scène.

Dans les couloirs de La Seine Musicale, il y avait des vitres pour voir les gens répéter et une grande allée centrale, qui symbolise l’ancienne chaine de montage des voitures Renault.

Le midi, nous avons pique-niqué dans une salle. Après ce bon repas, nous sommes allés faire un tour sur le parvis et voir l’écran géant sur la façade.

Puis est venu le moment tant attendu de la répétition de l’œuvre de Saverio Mercadante: Sinfonia su motivi dello Stabat del celebre Rossini. Aude est venue nous dire bonjour. Puis les musiciens ont accordé leurs instruments.

Et le chef d’orchestre Leonardo Garcia Alarcon a fait son entrée. Nous avons ainsi vu Aude répéter avec les autres musiciens. Dans l’orchestre, il y avait des violons, des altos, des violoncelles, des contrebasses, des flûtes traversières, des hautbois, des clarinettes, des bassons, des cors, des trompettes, des trombones, un ophicléide (ancêtre du tuba) et une paire de timbales.

Le chef d’orchestre argentin était gentil, souriant et très drôle. Il nous a montré et fait écouter chaque instrument.  Il nous a entrainés à être spectateur ; il s’est caché et quand il est arrivé, nous avons tous applaudi. Il nous a expliqué que les instruments étaient toujours au même endroit parce que le chef d’orchestre sait toujours se repérer. D’autre part, il ne fait pas la même chose avec ses mains ; avec la main droite, il compte les temps et avec la main gauche, il dit s’il faut jouer doucement ou fort. Sa baguette est blanche pour mieux être vue.

Pour résumer, une visite exceptionnelle et unique que l’on est pas prêt d’oublier !

Je suis au Festival de Pâques à Aix !

Bonjour les enfants,

Hier nous étions au Grand Théâtre de Provence avec Insula orchestra ! Cette salle se trouve à Aix-en-Provence. Savez-vous dans quelle partie de la France se situe cette ville ? Je vous laisse chercher.

Cette salle ne ressemble pas beaucoup à La Seine Musicale. Je vous propose de comparer deux images : la première est à La Seine Musicale, la deuxième est au Grand Théâtre de Provence.

La plus grande différence entre ces deux salles, c’est que l’Auditorium de La Seine Musicale a une configuration en vignoble (on peut s’asseoir tout autour de la scène), alors qu’au Grand Théâtre de Provence, la salle a une configuration à l’italienne (en forme de fer à cheval, face à la scène). À votre tour, vous pouvez jouer les architectes et dessiner des plans de ces deux salles !

Sur cette photographie, on voit bien que l’Auditorium de La Seine Musicale est en vignoble :

Au Grand Théâtre de Provence, nous avons joué la Grande Messe en ut de Mozart. Vous pouvez en écouter un petit extrait ici :

Nous n’étions pas tout seuls pour jouer cette œuvre. Comme il y a des parties chantées, nous étions sur scène avec le chœur accentus, l’autre ensemble musical créé par Laurence Equilbey, notre chef d’orchestre.

À la semaine prochaine !

—Aude

Aude est venue à l’école !

En décembre dernier, Aude a rendu visite aux élèves de l’école Les Sablons à Châtillon. Merci à leur enseignante pour les retours sur cette rencontre.

Début décembre 2017, les classes du projet Musique ont rencontré à l’école, pour la première fois, Aude Caulé, violoniste dans l’orchestre Insula orchestra. Notre classe l’a accueillie le jeudi 7 décembre. Nous avons bien profité de ce moment de partage. Aude nous a parlé de son métier, de son instrument et nous lui avons chanté une chanson.

Le métier d’Aude : Elle a débuté le violon très jeune, à notre âge (6-7 ans). Maintenant, elle joue dans l’orchestre Insula orchestra, qui est composé de près de 40 instrumentistes. Mais elle aime aussi jouer de la musique de chambre, avec 3 ou 4 musiciens. Entre les répétitions et les concerts, elle est professeur de violon au Conservatoire de Bourg-la-Reine et de Sceaux.

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Le violon d’Aude : Son violon est un peu différent de celui que l’on utilise habituellement. Il est dit d’époque. Il n’a pas été fabriqué de la même manière ni avec les mêmes matériaux que les actuels. Ainsi le son est différent. C’est celui qu’entendait Mozart… il y a plus de 200 ans ! Aude utilise 2 archets différents, selon l’époque des morceaux de musique joués.

 

L’histoire du violon : C’est un instrument de musique qui a été créé il y a 400 ans et perfectionné par un luthier (celui qui fabrique et répare les instruments de musique) du nom d’Antonio Stradivarius. Le violon est un instrument avec 4 cordes que l’on frotte avec un archet pour obtenir des sons graves et aigus.

L’écoute musicale : Aude nous a joué des morceaux des compositeurs Telemann et Haydn.

Le chant des enfants : Nous avions préparé un chant «Ah ! Vous dirai-je, maman !» avec l’aide de Pascal Boille du conservatoire de Châtillon. Nous l’avons interprété seuls une première fois, puis Aude nous a accompagnés au violon.

Merci Aude pour ce moment d’échange !

Je vous présente… Louise Farrenc !

 

Bonjour les enfants !

Quand nous avons joué au Barbican Center la semaine dernière, c’était la journée internationale des droits de la femme. Insula orchestra en a donc profité pour rendre hommage à une compositrice peu connue aujourd’hui : Louise Farrenc.

Elle est née en 1804 à Paris. En comparaison, Beethoven a 34 ans à ce moment. Ses parents sont tous les deux des artistes, peintre et sculpteur. Louise Farrenc a appris à jouer du piano, et a appris l’écriture musicale (comment composer des morceaux).

Elle se marie à 17 ans, mais ça ne l’empêche pas de continuer la musique ! Son mari est aussi musicien, il joue de la flûte. Elle compose beaucoup de musique de chambre (des morceaux joués par quelques musiciens seulement). Comme elle devient connue, elle peut entrer au Conservatoire de Paris. Elle y donne des cours de piano et continue de composer.

De son temps, ses œuvres sont jouées. Ses contemporains (les gens qui vivent à la même époque) parlent de sa musique, lui font des critiques positives.

Mais aujourd’hui on ne parle plus trop de Louise Farrenc. Je vous propose de vous faire votre propre avis : écoutez la Symphonie n°3, qu’Insula orchestra a jouée !

À très bientôt,

— Aude

Illustration : Portrait de Louise Farrenc par Chloé Wary, dans le cadre de la collaboration Insula orchestra X Louise Farrenc par Chloé Wary.

Direction… Londres !

Bonjour les enfants,

Cette semaine nos collègues d’Insula orchestra vont voyager ! L’orchestre part aujourd’hui au Barbican Centre. C’est une salle très différente de l’Auditorium de La Seine Musicale, où nous jouons d’habitude. Elle se trouve à Londres, une capitale européenne. Savez-vous dans quel pays se trouve Londres ?

Au Barbican Centre, on joue de la musique classique et de la musique contemporaine. Mais ce n’est pas tout ! Il y a aussi des pièces de théâtre, des films et des expositions d’art. Il y a même une bibliothèque et une serre tropicale ! Avec tout ça, le Barbican Centre est le plus grand centre de spectacles d’Europe.

Insula orchestra y avait déjà joué il y a deux ans, voici une carte postale du concert :

Ce soir, Insula orchestra va jouer un morceau d’un compositeur que vous connaissez bien maintenant : le Triple Concerto de Ludwig van Beethoven. Il y aura aussi la Symphonie n°3 de Louise Farrenc, une compositrice que nous allons vous présenter la prochaine fois.

À très bientôt,

— Aude, Diane et Jocelyn

Dernier épisode du Requiem !

Bonjour les enfants,

Aujourd’hui nous regardons le dernier épisode de la web-série sur le Requiem de Mozart.

Dans cet épisode vous allez encore entendre un nom en latin : « Rex Tremendae ». Cela veut dire « roi redoutable », et c’est le nom d’un morceau du requiem que vous pouvez entendre au début de la vidéo.

Cette musique a quelque chose d’imposant, de solennel, tu ne trouves pas ? Pour Mozart, elle représente l’autorité de son père, Leopold. Souviens-toi : durant son enfance, Mozart et son père sont très proches. Il lui apprend la musique, et lui permet de rencontrer de grands musiciens lors de leurs voyages.

Mais quand Mozart grandit, ils ne s’entendent plus très bien. Leopold a du mal à faire confiance à son fils et n’accepte pas son indépendance. C’est un peu ce que Mozart veut partager dans cette partie du Requiem.

Maintenant que tu connais mieux le Requiem, quelle partie est ta préférée ?

Profite bien de tes vacances !

— Aude, Diane, Jocelyn et Yannick

 

Requiem de Mozart – épisode 3

Bonjour les enfants,

Voilà le troisième épisode de la web-série sur le Requiem de Mozart !

Vous allez y découvrir un nouvel instrument avec Lorenzo : le cor de basset. C’est un instrument à vent, c’est à dire qu’on souffle dedans pour produire des sons. Cet instrument s’appelle « cor de basset », mais il ne ressemble pas du tout au cor : il est tout droit, comme une flûte.

Le cor de basset est l’ancêtre de la clarinette. Comme sur une flûte, ce sont les clés, des petites touches métalliques qui bouchent les trous du tuyau principal, qui permettent de changer la note.

On vous laisse regarder l’épisode !

— Aude, Diane, Jocelyn et Yannick