À partir de productions musicales, les élèves de l’école Jules Verne A ont réalisé des productions artistiques. En cliquant sur le titre des œuvres vous accèderez à des extraits musicaux. Un grand merci à leur enseignantes pour ce travail !
Les élèves de CP et de CM1 ont laissé libre cours à leur imagination en créant une œuvre à partir de plusieurs écoutes musicales. Ecouter, s’inspirer, ressentir, imaginer, créer, inventer… Liberté totale !
Voici quelques-unes de leurs productions !
(Merci à la maîtresse Charlotte qui a travaillé avec nous pour ce projet !)
Cette semaine nos collègues d’Insula orchestra vont voyager ! L’orchestre part aujourd’hui au Barbican Centre. C’est une salle très différente de l’Auditorium de La Seine Musicale, où nous jouons d’habitude. Elle se trouve à Londres, une capitale européenne. Savez-vous dans quel pays se trouve Londres ?
Au Barbican Centre, on joue de la musique classique et de la musique contemporaine. Mais ce n’est pas tout ! Il y a aussi des pièces de théâtre, des films et des expositions d’art. Il y a même une bibliothèque et une serre tropicale ! Avec tout ça, le Barbican Centre est le plus grand centre de spectacles d’Europe.
Insula orchestra y avait déjà joué il y a deux ans, voici une carte postale du concert :
Ce soir, Insula orchestra va jouer un morceau d’un compositeur que vous connaissez bien maintenant : le Triple Concerto de Ludwig van Beethoven. Il y aura aussi la Symphonie n°3 de Louise Farrenc, une compositrice que nous allons vous présenter la prochaine fois.
Aujourd’hui nous regardons le dernier épisode de la web-série sur le Requiem de Mozart.
Dans cet épisode vous allez encore entendre un nom en latin : « Rex Tremendae ». Cela veut dire « roi redoutable », et c’est le nom d’un morceau du requiem que vous pouvez entendre au début de la vidéo.
Cette musique a quelque chose d’imposant, de solennel, tu ne trouves pas ? Pour Mozart, elle représente l’autorité de son père, Leopold. Souviens-toi : durant son enfance, Mozart et son père sont très proches. Il lui apprend la musique, et lui permet de rencontrer de grands musiciens lors de leurs voyages.
Mais quand Mozart grandit, ils ne s’entendent plus très bien. Leopold a du mal à faire confiance à son fils et n’accepte pas son indépendance. C’est un peu ce que Mozart veut partager dans cette partie du Requiem.
Maintenant que tu connais mieux le Requiem, quelle partie est ta préférée ?
Voilà le troisième épisode de la web-série sur le Requiem de Mozart !
Vous allez y découvrir un nouvel instrument avec Lorenzo : le cor de basset. C’est un instrument à vent, c’est à dire qu’on souffle dedans pour produire des sons. Cet instrument s’appelle « cor de basset », mais il ne ressemble pas du tout au cor : il est tout droit, comme une flûte.
Le cor de basset est l’ancêtre de la clarinette. Comme sur une flûte, ce sont les clés, des petites touches métalliques qui bouchent les trous du tuyau principal, qui permettent de changer la note.
Je vous propose de continuer de regarder notre web-série sur le Requiem de Mozart.
Je crois que je ne vous ai pas expliqué ce qu’est un requiem ! Le mot requiem vient du latin, une langue très ancienne. Requiem en latin veut dire « repos ». C’est un texte très triste. On le récite quand quelqu’un est mort, par exemple. Beaucoup de musiciens, avant et après Mozart, ont écrit de la musique pour ce texte.
Dans ce deuxième épisode vous allez entendre parler du Lacrimosa. C’est un autre mot en latin, qui veut dire « larme ». C’est une partie particulièrement triste du Requiem, et il s’agit des dernières notes écrites par Mozart avant sa mort. Ensuite, c’est son élève Süssmayr qui a écrit la fin.
Même si c’est un morceau très triste, je le trouve aussi très beau. Et toi, que ressens-tu en l’écoutant ?
Pour les vacances je vous propose de découvrir la musique par vous-même. On retourne à Versailles ! Avec Insula orchestra, nous avons joué et enregistré un disque là-bas. C’était un morceau de Mozart, un compositeur que vous connaissez bien maintenant.
Ce morceau s’appelle le Requiem. C’est la dernière œuvre de Mozart, il l’a commencée alors qu’il était très malade. Il est mort avant de terminer la composition. C’est sa femme, Constanze, qui a demandé à l’un de ses anciens élèves qui connaissait bien Mozart, Franz Xavier Süssmayr, de finir la partition.
Dans le premier épisode de notre web-série, vous allez voir Lorenzo qui part à Versailles pour l’enregistrement du disque. Vous allez aussi voir Laurence Equilbey, notre chef d’orchestre ! La musique que vous entendrez, c’est le Requiem de Mozart. Vous la trouvez triste ou joyeuse ?
Comme promis, aujourd’hui nous allons faire connaissance avec Christoph Willibald, chevalier de Gluck. Il est né en Allemagne en 1714 et mort à Vienne en 1787. Cela veut dire qu’il a vécu en même temps que Mozart, un compositeur que vous connaissez déjà.
Gluck n’est pas né dans une famille de musiciens. Il a appris à jouer du violon, mais son père était Maitre des Eaux et des Forêts (un peu comme un garde forestier) et voulait que son fils exerce le même métier.
À 16 ans il quitte alors ses parents et commence des études de philosophie, mais cela ne dure pas longtemps. Il se rend compte qu’il préfère poursuivre son apprentissage de la musique, et part à Vienne. Là il rencontre le prince Melzi, qui l’emmène en Italie pour rencontrer d’autres compositeurs et se perfectionner dans l’art d’écrire des opéras seria. Vous vous rappelez de ce type d’opéra ? Gluck en a écrit sept en quatre ans ! Après l’Italie, il part à Londres, en Angleterre, puis effectue une tournée en Europe. Il voyage de ville en ville et devient de plus en plus connu.
Gluck est aussi connu de son temps pour avoir réformé le genre de l’opéra. Cela veut dire qu’il a changé la manière d’écrire les opéras : il préférait plus de simplicité et de naturel. Il travaille en particulier avec un librettiste et poète italien, Calzabigi, qui lui aussi préférait des intrigues (l’histoire de l’opéra) plus simples. Ensemble, Gluck pour la musique et Calzabigi pour le livret, ils écrivent Orfeo ed Euridice.
Je vous en dis plus la semaine prochaine !
À très bientôt,
— Jocelyn
Illustration : Joseph-Siffrein Duplessis, Portrait de C.W. von Gluck (1775), Huile sur toile, Kunsthistorisches Museum (Vienne, Autriche).
J’ai vu que votre visite à La Seine Musicale vous a plu ! Tant mieux !
La semaine dernière j’ai joué avec Insula orchestra au Château de Versailles. Nous avons joué un opéra d’un compositeur que vous ne connaissez pas encore : Christoph Willibald Gluck. L’œuvre que nous avons jouée s’intitule Orfeo ed Euridice. Peut-être ce nom vous dit-il quelque chose…
À vrai dire, ce n’est pas la première fois que je joue cette œuvre avec Insula orchestra. Si vous avez regardé la carte postale d’Abu Dhabi, alors vous en avez déjà entendu des extraits !
D’ailleurs, cela me rappelle d’autres souvenirs : il y a quelques années nous avions organisé un autre concert au Château de Versailles, et c’était encore Orfeo ed Euridice de Gluck. Je vous laisse regarder la vidéo :
Vous connaissez le château de Versailles ? Vous l’avez peut-être déjà visité, aujourd’hui c’est un musée connu dans le monde entier. Mais il y a très longtemps, c’était l’endroit où vivait le roi de France, comme Louis XIV.
Louis XIV aimait beaucoup le théâtre, la danse et la musique. Il avait spécialement prévu de construire une salle de spectacles dans le Château de Versailles. Mais ce n’est que sous le règne de Louis XV, l’arrière-petit-fils de Louis XIV, que l’Opéra royal du Château de Versailles ouvre ses portes. C’est la salle que tu peux voir tout à la fin de la vidéo. Elle peut accueillir près de 1500 personnes, ce qui est plus que l’Auditorium de La Seine Musicale !
Les CP et CM1 de l’école Jules Verne A de Villeneuve-la-Garenne sont venus à La Seine Musicale le 12 janvier dernier, et voilà leur compte rendu ! Merci à leurs enseignantes, Julie Trevisan et Morganne Samain.
Une super journée !
Le vendredi 12 janvier, nous avons passé la journée à La Seine Musicale.
Nous sommes partis en car. On s’est bien amusé et on a papoté avec notre camarade d’à côté pendant le trajet.
La Seine Musicale est sur une île, on a dû traverser un pont en bois. Le bâtiment ressemble à un bateau avec une voile faite de panneaux solaires.
Nous voilà !
Devinette : Essayez de retrouver Jenny. Elle porte un bonnet Hello Kitty et une trèèès longue écharpe qui descend jusqu’à ses pieds.
Thomas nous a fait visiter La Seine Musicale. C’était magnifique ! On avait une belle vue sur l’extérieur dans la boule de l’Auditorium. Dans les couloirs, il y avait des vitres pour voir les gens répéter.
On a pu visiter l’Auditorium. La salle était très grande avec beaucoup de fauteuils rouges. C’était beau ! Les sièges faisaient très chics.
Il y avait des pupitres sur scène mais aussi en haut parce que parfois les chanteurs chantent partout dans la salle pour les spectacles.
Quand Thomas nous a présenté la salle, il y avait un bruit énervant parce que quelqu’un accordait l’orgue sur la scène.
C’était magnifique mais le meilleur c’était après, la répétition avec Jocelyn !
Devinette : Essayez de retrouver Enzo. Il porte un survêtement blanc et se tient comme un Lego sur son fauteuil.
Le plafond est fait de formes géométriques en carton.
Le midi on a pique-niqué dans une salle. On a bien mangé !
Devinettes :
-Essayez de retrouver Ali. Il croque une pomme, il a des lunettes et il est en débardeur.
-Où est Dan ? Il est habillé comme un chef d’orchestre avec une belle chemise blanche.
-Voyez-vous Lourenço ? Il regarde son sandwich et a envie de le dévorer.
– Trouvez Ahmed ! Il lève la main et fait un beau sourire.
Après le pique-nique, on a dessiné La Seine Musicale, puis on a colorié avec des crayons de couleurs.
On vous montrera bientôt nos dessins !
On a vu Jocelyn répéter avec d’autres musiciens. Il y avait des timbales, des flûtes traversières, un cor d’harmonie, des trombones à coulisse, un basson, des violons, des violoncelles, des contrebasses…
Le chef d’orchestre était gentil, souriant et très drôle. Il était argentin.
C’était trop bien !
Il nous a montré et fait écouter chaque instrument. Il nous a entrainés à être spectateur : il s’est caché et quand il est arrivé on a tous applaudi. Il nous a expliqué que les instruments étaient toujours au même endroit parce que comme ça, le chef d’orchestre sait toujours se repérer. Il ne fait pas la même chose avec ses mains : avec la main droite il compte les temps et avec la main gauche il dit s’il faut jouer doucement ou fort.