Bonnes vacances !

Bonjour les enfants !

Voilà, c’est la fin de l’année ! Nous et nos amis d’Insula orchestra, nous sommes très heureux d’avoir partagé cette année et nos aventures avec ta classe. Nous espérons que tu as vécu de beaux souvenirs grâce à la musique et que ceux-ci resteront longtemps !

Un grand merci à ton professeur sans qui cette rencontre n’aurait pas eu lieu ! Alors on te souhaite de très belles vacances bien méritées à toi et tes amis !

Quant à nous, nous allons travailler encore un peu : nous jouerons des œuvres de Mozart avec Insula orchestra dans une dizaine de jours. L’été, c’est le moment des festivals : il y a beaucoup de concerts, parfois gratuits, à écouter. Il y en a forcément un près de chez toi ! Tu peux en parler à tes parents ou ta famille, et vous pourrez y aller tous ensemble. La musique et ses émotions se partagent !

On se quitte en musique avec un extrait de notre concert à la Philharmonie de Paris. C’est un bis : quand le concert est terminé, et que les gens ont beaucoup aimé, ils applaudissent pour demander un tout dernier morceau aux artistes. Celui-ci est souvent court, et très rapide. Comme une façon de faire la fête et de dire merci !

Ici, c’est un extrait de la Symphonie n°3, qu’on appelle aussi Héroïque de Ludwig van Beethoven. C’est notre façon de se dire au-revoir et de célébrer cette année !

Bonnes vacances !

— Aude, Jocelyn, Yannick et Diane

Fête de la musique !

Bonjour les enfants !

Hier, c’était la Fête de la Musique ! Il y avait des concerts partout, et bien sûr, nous avons joué et fêté cette musique que nous aimons et qui est notre métier !

Nous avions envie de partager notre vidéo tournée l’année dernière dans la salle du Jeu de Paume, à Versailles. Tu y reconnaîtras certains d’entre nous ! La musique que nous jouons a été écrite par Carl Maria von Weber. Nous te laissons en découvrir plus sur ce compositeur allemand. Cette musique lui a été inspirée par un chant français, qui s’appelle « Ah, ça ira ! »

Nous avons proposé aux visiteurs de nous aider à tourner ce clip. Chacun nous a ensuite envoyé sa vidéo pour participer. C’était un moment drôle, et on espère que tu aimeras ce clip ! A très bientôt !

— Aude, Jocelyn, Yannick et Diane

Connais-tu… l’histoire d’Alceste ?

Bonjour les enfants !

Nous sommes à Vienne ! Voici une photo prise sur la scène de l’opéra !

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Nous te parlions de Gluck la dernière fois, et de son opéra Alceste. Nous le jouons en ce moment à Vienne, où il a été composé et entendu pour la première fois à cette époque !

On raconte que Mozart, alors âgé de 12 ans, et son père Léopold, étaient venus l’écouter. Comme Orfeo ed Euridice, un autre opéra de Gluck, le texte d’Alceste est d’abord chanté en italien. Plus tard, il a été traduit en Français quand on a voulu le jouer à Paris.

Comme souvent, son histoire est inspirée de la mythologie grecque.

Alceste est reine de la Thessalie, une région de Grèce. Son époux, Admète, est très malade et va bientôt mourir. Elle se rend au temple pour prier et donner des offrandes aux dieux. C’est là qu’elle entend une voix : si elle veut sauver son mari, elle doit prendre sa place au Royaume des Enfers.

L’extrait qu’on te propose d’écouter correspond au moment où Alceste s’adresse au dieu des Enfers pour lui proposer d’échanger sa place avec Admète.

— Jocelyn et Yannick

Connais-tu… Alceste ?

Bonjour les enfants !

Nous repartons à Vienne ! Nous répétons en vue d’un prochain concert. Au programme, un opéra composé par un musicien dont tu as déjà entendu parler. Voici ses initiales : C.W.G.

Alors ? Découvre la réponse ici ! C’est lui qui a composé Orfeo ed Euridice, qui nous a inspiré pour notre web-série. T’en souviens-tu ? Cette fois, c’est l’opéra Alceste que nous interpréterons.

Gluck est né en Allemagne il y a 300 ans. Très tôt, il désire devenir musicien mais son père l’en empêche. Gluck va alors apprendre la musique en cachette. Quel rebelle ! À 16 ans, il va même jusqu’à s’enfuir de chez son lui pour pouvoir voyager et vivre de sa passion. Quelques années plus tard, les deux hommes vont se réconcilier et Gluck va véritablement pouvoir débuter sa carrière de compositeur.

Gluck est un voyageur : au cours de sa vie, il se rendra en Italie, en Angleterre, en Autriche, mais aussi en France où il s’installe pendant 5 ans.

Voici différentes versions de l’Ouverture de l’opéra Alceste. Tu vas ainsi pouvoir comparer les interprétations de chaque orchestre. Quelle est ta préférée ? Que t’évoque la musique ? Comment imagines-tu l’histoire de cet opéra ?

— Jocelyn et Yannick

La suite de Lucio Silla !

Bonjour les enfants,

Cette semaine, je te raconte la suite de l’histoire de Lucio Silla, cet opéra de Mozart.

La semaine dernière, je te racontais le malheur de Giunia. Elle est amoureuse de Cecilio mais tout le monde le croit mort. Lucio Silla, lui, voudrait épouser Giunia. Seulement, c’est le pire ennemi du père de la jeune fille.

Cecilio va retrouver Giunia alors qu’elle est seule pour lui annoncer son retour. Tu peux écouter leur duo grâce à la vidéo ci-dessous. Au début, elle n’en croit pas ses yeux et imagine voir un fantôme…

C’est en le serrant contre elle que Giunia comprend qu’il est bien vivant ! Tu vas sans doute sentir un changement dans l’ambiance de ce duo à ce moment-là. Quelle belle déclaration d’amour, non ?

— Aude, Jocelyn, Yannick et Diane

L’histoire de Lucio Silla !

Bonjour les enfants,

Aujourd’hui, nous allons te raconter l’histoire de Lucio Silla. C’est l’opéra que nous avons joué ensemble avec Insula orchestra.  Lorsqu’il compose cet opéra, Mozart a seulement 16 ans. Il est jeune, mais c’est loin d’être sa première œuvre. Souviens-toi : il a créé ses premières pièces pour piano à 6 ans !

Lucio Silla est un opéra seria, qui en italien veut dire sérieux. En fait, c’est surtout l’histoire qui est sérieuse. Quand elle est comique, on parle d’opéra buffa.

Orfeo ed Euridice était une histoire avec des héros légendaires, c’est-à-dire qui n’ont jamais existé. Celle de Lucio Silla, elle, est inspiré de gens réels qui ont vécu il y a très longtemps !

Voici les personnages de cette histoire : il y a très longtemps, un dictateur régnait sur la ville de Rome. Il s’appellait Sylla. C’est son histoire qu’a voulu nous raconter Mozart et son librettiste. Lucio Silla, son personnage dans l’opéra, est amoureux de Giunia. C’est la fille de son plus grand ennemi. Seulement, Giunia ne l’aime pas. Elle voudrait plutôt être avec Cecilio qui est porté disparu. Elle est très malheureuse !

C’est le moment où Cecilio revient à Rome. Tout le monde est étonné d’apprendre son retour ! Lui est très heureux de retrouver la femme qu’il aime.

Voici les solistes qui interprétaient ces rôles. Devineras-tu qui joue qui ?

Alessandro Liberatore © R. Recanatesi
Franco Fagioli © Julian Laidig
Olga Pudova © DR

Tu peux écouter un extrait de notre concert grâce à la vidéo ci-dessous. C’est le début de l’acte 1, Cecilio vient d’arriver à Rome. Écoute comme il est heureux ! Les paroles sont en italien, mais il y a les sous-titres en français.

On continue cette histoire la semaine prochaine ?

A très vite !

— Aude, Yannick et Jocelyn

Souvenirs de Vienne !

Bonjour les enfants !

Je suis très heureux de pouvoir t’écrire après ma venue il y a maintenant une semaine. Moi et mes amis musiciens avons beaucoup aimé le travail mené avec tes camarades. Un vrai spectacle ! Alors, bravo à tous ! J’espère aussi que tu as aimé découvrir les sonates de Rossini que nous avons jouées.

Aujourd’hui, je vais te parler de notre dernière tournée autour de Lucio Silla, un opéra de Mozart. Et j’ai plein de choses à te dire !

Pour cette tournée, nous avons exploré beaucoup de villes : Paris et la Philharmonie 2, que nous connaissons bien ; le Volcan, au Havre ; le Grand Théâtre de Provence, à Aix-en-Provence ; l’Opéra Royal de Versailles ; et puis, Vienne, et son Théâtre !

Avec Laurence Equilbey, notre chef d’orchestre, on aime bien partager nos souvenirs de voyage. Alors voici notre carte postale vidéo de Vienne. Tu vas pouvoir y découvrir une belle salle de concert, qui existe depuis plus de 200 ans et où d’ailleurs, de grandes œuvres de Beethoven ont été jouées pour la première fois, à l’époque du compositeur !

Vienne est une très belle ville, j’aime y passer du temps. Ça tombe bien, j’y rejoue le mois prochain ! Et toi, aimerais-tu y aller ?

— Yannick

Connais-tu… Franco Fagioli ?

Bonjour les enfants !

Les vacances approchent ! Enfin, pas pour nous, les musiciens… Nous venons de commencer avec Insula orchestra les répétitions de notre nouvelle tournée ! Nous allons rejouer à la Philharmonie de Paris, au Volcan du Havre (attention, ce n’est pas un vrai volcan !), à Aix-en-Provence, à l’Opéra Royal de Versailles… et puis à Vienne, où a grandi Mozart !

Cela tombe bien : c’est une de ses œuvres que nous jouerons. Elle s’appelle Lucio Silla. Quand il compose cet opéra, Mozart n’a que 16 ans ! Impressionnant, pas vrai ?

L’histoire de cet opéra se déroule il y très longtemps, pendant l’Antiquité. Lucio Silla vit non loin de Rome, et il a son propre empire. Seulement, c’est un dictateur… Il est donc assez cruel et méchant. Mais il est aussi amoureux de Giunia qui, elle, ne l’aime pas. En fait, Giunia est amoureuse de Cécilio, un homme qui a été chassé de son pays par Lucio Silla, et que tout le monde croit mort. Quelle histoire !

Comme dans de nombreux opéras à cette époque, le rôle de Cécilio est destiné à un castrat, un homme chantant avec une voix aigüe. C’était des superstars à l’époque, car ils gardaient leur voix d’enfant toute leur vie. Aujourd’hui, les castrats n’existent plus, mais certains chanteurs peuvent encore chanter très aiguë. Ce sont les contreténors.

Tu connais déjà cette voix : dans Orphée et Eurydice, c’est aussi un contreténor qui chante Orphée ! Sur ces concerts, nous retrouvons donc Franco Fagioli que tu as déjà pu écouter. Je te laisse avec un extrait très connu d’Orfeo ed Euridice pour ré-entendre sa voix.

Je te souhaite de très bonnes vacances et suis impatient de venir te retrouver dans ton école à la rentrée. Je viendrai avec des amis musiciens pour jouer ensemble !

— Yannick.

Requiem : dernier épisode !

Bonjour les enfants,

Voici le dernier épisode de notre web-série autour du Requiem de Mozart !

Cette semaine, on découvre le Rex Tremendae (qui vient du latin et signifie « Roi redoutable » !). C’est l’extrait que tu entends au début.

Cette musique a quelque chose d’imposant, de solennel, tu ne trouves pas ? Pour Mozart, elle représente l’autorité de son père, Leopold. Souviens-toi : durant son enfance, Mozart et son père sont très proches. Il lui apprend la musique, et lui permet de rencontrer de grands musiciens lors de leurs voyages.

Mais lorsque Mozart grandit, les choses se compliquent et ils ne s’entendent plus très bien. Leopold a du mal à faire confiance à son fils. Il n’accepte pas que l’indépendance de ce dernier.

Au cours de cet épisode, tu as pu apercevoir une musicienne située juste à la gauche du chef d’orchestre : le violon solo. Son rôle est très important dans l’orchestre. Le violon solo montre aux autres violonistes le coup d’archet à adopter, c’est-à-dire le sens dans lequel on frotte les cordes. Il représente également l’ensemble des musiciens auprès du chef d’orchestre.

As-tu aimé découvrir avec moi les coulisses de cet enregistrement ? On espère que tu en as appris plus sur Mozart et son œuvre.

— Aude et Yannick