Bonjour les enfants !
Cela fait longtemps que je ne vous ai pas écrit, mais j’ai pensé à vous !
Je me prépare pour des concerts en juin, où je vais jouer une œuvre d’un compositeur français, Charles Gounod.
Ce compositeur, vous ne le connaissez peut-être pas. Il est né il y a 200 ans, en 1818. Cela veut dire qu’il a vécu en même temps qu’une compositrice dont je vous ai déjà parlé… vous vous souvenez de Louise Farrenc ?
Charles Gounod a perdu son père, qui était peintre, trois ans après sa naissance. C’est donc sa mère qui l’a élevé. C’est aussi elle qui lui a donné ses premiers cours de pianos. Ensuite il a étudié au Conservatoire de Paris, puis à la Villa Médicis, une grande maison pour les artistes français à Rome. Il a beaucoup écrit d’opéras, et de la musique religieuse, surtout à la fin de sa vie.
L’œuvre que je vais jouer est un opéra du nom de Faust. C’est l’adaptation d’une pièce de théâtre de Goethe, un auteur allemand. L’histoire en est la suivante : le docteur Faust arrive à la fin de sa vie. Un soir, seul dans sa chambre, il marmonne à propos de son passé et de son travail. Soudain, Méphistophélès apparaît et lui propose un pacte. En échange de son âme, le docteur Faust peut demander ce qu’il veut. Il accepte et réclame au diable la jeunesse. À votre avis, que se passe-t-il ensuite ?
Pour cet opéra, je ne vais pas jouer avec Insula orchestra, mais avec un autre ensemble, Les Talens Lyriques. Ce qui est amusant, c’est qu’en parallèle Insula orchestra joue La Nonne Sanglante, un autre opéra de Gounod.
À très bientôt,
— Jocelyn
Illustration : Portrait de Charles Gounod par Nadar, photographie, 1887.